Clairière de l'Armistice - Définition
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Source et références
- Musée de l'Armistice, Compiègne
- Maxime Weygand, Le 11 novembre, 1932
- Pieter Lagrou, Mémoires patriotiques et occupation nazie – Résistants, requis et déportés en Europe occidentale, 1945-1965, éd. Complexe, Bruxelles, et IHTP-CNRS, Cachan, coll. « Histoire du temps présent », 2003, 358 p. , p. 178
- On a longtemps pensé qu'il avait été détruit lors de bombardement de Berlin en 1943 ou 1944 or après la chute du mur de Berlin, des habitants de la région d'Ohrdruf en Thuringe ont restitué au musée de l'Armistice des vestiges du wagon qui y avait été brulé par les SS sur ordre d'Hitler face à l'avancée alliée. Informations musée de l'Armistice.
- Notice no PA60000027, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Après Guerre
Le site est reconstitué à l'identique à la fin des années 1940, le monument aux Alsaciens-Lorrains est reconstruit et les morceaux de la dalle centrale ayant été retrouvés en Allemagne sont ramenés à Compiègne le 17 août 1946. Évacué de Berlin en 1944, le wagon de l'Armistice avait été détruit par les SS en forêt de Thuringe, sur ordre d'Hitler, en avril 1945 face à l'avancée alliée. L'État français fait l'acquisition d'un wagon identique de la même série de 1913 et un nouveau bâtiment est construit pour l'abriter. En 1960 une salle lui est adjointe, puis deux autres en 1993, consacrées aux armistices de 1918 et 1940, constituant le Mémorial ou Musée de l'Armistice.
La clairière a été inscrite aux monuments historiques par un arrêté du 23 novembre 1999, puis classée par un arrêté du 7 septembre 2001.
