Cocos nucifera - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Les variétés hybrides de cocotier

Les recherches scientifiques sur le cocotier ont débuté vers 1920, d'abord en Inde, puis aux Fidji, au Sri Lanka et en Indonésie. Les premiers travaux de génétique ont surtout porté sur l'amélioration des variétés de cocotiers Grands présents autour des stations de recherche. Les premières fécondations contrôlées ont été réalisées en Inde. La paternité des premiers hybrides de cocotier est attribuée à M. Marechal qui, dés 1926, croisa le Nain Rouge de Malaisie et le Nain Niu Leka, aux îles Fidji. En Inde, en 1938, M. Patel créa les premiers hybrides entre cocotiers Grands et Nains. Ces hybrides, bien que plantés dans de mauvaises conditions, s'avérèrent plus précoces et productifs que leur parent Grand.
Presque tous ces programmes de recherches ont été interrompus soit par l'une des guerres mondiales, soit par la crise économique de 1929. La plupart des stations expérimentales furent laissées à l'abandon et les généalogies des cocotiers sélectionnés furent perdues. L'amélioration « moderne » du cocotier n’a vraiment repris qu’après la Seconde Guerre mondiale, avec les premières collectes et l'étude systématique des variétés de cocotiers cultivées dans le monde. Ces recherches ont fourni une première approche de la diversité génétique de l'espèce. En particulier, l'originalité des variétés de type Nain a été mise en évidence : les Nains se caractérisent par une floraison précoce, une faible croissance en hauteur, mais aussi une tendance à l'autofécondation, une sensibilité à la sécheresse et aux attaques d'insectes.
De nombreux tests d’hybrides de cocotier ont été mis en place dans les années 1945 à 1960. Ils consistaient à croiser entre elles diverses variétés locales, de type Nain ou Grand. Ces travaux se caractérisent en général par des effectifs expérimentaux faibles. La plupart des résultats ont montré la supériorité des hybrides sur leurs parents.
Ces études restèrent longtemps essentiellement théoriques. Même si les hybrides de cocotiers présentaient un potentiel de production élevé, on ne savait pas comment les reproduire à grande échelle. L’absence de technique fiable de production de semences empêchait la vulgarisation de ces hybrides auprès des planteurs. Certains pays se détournèrent même de cette voie de recherche qui ne semblait pas déboucher sur des applications pratiques. La mise au point des techniques de production de semences date des années 1970. En offrant des semences à coût raisonnable et de bonne légitimité, ces techniques ont permis l’avènement des hybrides de cocotier.

Noms vernaculaires

  • Créole guadeloupéen : pyé-koko
  • Anglais : coconut palm
  • Espagnol : cocotero
  • Allemand : Kokospalme
  • Télougou : Cobbari Chettu
  • Tamoul : thénggaay maram
  • Chinois : 椰果
  • Français : Cocotier
  • Comorien : Mnadzi (cocotier) nadzi(coco)
Page générée en 0.096 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise