Collégiale Notre-Dame d'Écouis - Définition

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Introduction

Collégiale Notre-Dame d'Écouis
Vue générale de l'édifice

Latitude
Longitude
49° 18′ 39″ Nord
       1° 25′ 57″ Est
/ 49.3107989, 1.4325625
 
Pays France  France
Région Haute-Normandie
Département Eure
Ville Écouis
Culte Catholique romain
Type collégiale
Début de la construction 1310
Fin des travaux 1313
Protection  Classé MH
Localisation
 
Collégiale Notre-Dame d'Écouis

La collégiale d'Écouis placée sous l'invocation de Notre-Dame de l'Assomption a été fondée par Enguerrand de Marigny, ministre des finances de Philippe le Bel. Natif de Lyons-la-Forêt, il possédait à Écouis un riche domaine doté d'un hôpital avec un collège de 12 chanoines que devait accueillir la collégiale construite de 1310 à 1313 avec l'approbation du roi, de l'archevêque de Rouen et du pape français Clément V.

Historique

Plaque d'Enguerrand à l'entrée de l'église

L'église fut consacrée le 9 septembre 1313. Mais Enguerrand de Marigny devait subir un complet revers de fortune peu de temps après, et être pendu en 1315 au gibet parisien de Montfaucon.

La collégiale a reçu :

  • les approbations royales en février 1310
  • les approbations épiscopales en mai 1311
  • et l'approbation papale (Clément V le 1er mai 1311)

et fut consacrée à Notre-Dame de l'Assomption le 9 septembre 1313.

La dépouille d'Enguerrand de Marigny, après sa disgrâce et sa mort, fut rapporté à la collégiale d'Écouis en 1326.

Notre-Dame d'Écouis restera collégiale jusqu'à la Révolution. Elle accueillera plusieurs rois de France, dont Louis XI et Louis XII. Elle eut aussi comme chanoine saint Vincent de Paul.

Durant la Révolution, elle fut convertie en temple de la Raison en 1794, puis servira d'atelier puis de grange jusqu'en 1797.

Rendue enfin au culte, elle devint l'église paroissiale d'Écouis.

Mobilier et statuaire

Le chœur de la collégiale d'Écouis
  • Les fonts baptismaux sont du XVIIIe siècle
  • Une croix du XVIIIe siècle aussi se trouve au-dessus du confessionnal
  • La chaire est du XIIe siècle, elle repose sur un socle représentant symboliquement les quatre évangélistes
  • Les 36 stalles du chœur datent de la fondation de l'église, elles sont parmi les plus ancienne de France. Les retables et les boiseries sont du XVIIe siècle.
  • La reconstruction de l'orgue de tribune (buffets classés du XVIIe siècle) - jugée trop onéreuse - a été abandonnée au profit de l'achat et de l'installation d'un orgue numérique ALLEN Elite Opus II, tout spécialement conçu pour cet édifice et inauguré le 18 mai 2008 par Sophie Véronique Cauchefer-Choplin.

La statuaire est très riche. Parmi les plus remarquables :

  • Sur le mur nord de la nef, un groupe de l'Annonciation avec la Vierge et l'ange Gabriel.
  • Dans le transept nord, sainte Véronique et sainte Marie l'Égyptienne, ainsi qu'un Ecce Homo du XVe siècle.
  • Dans le transept sud, une sainte Marguerite,
  • Dans la chapelle nord on trouve :
    • Sainte Cécile, du XIVe siècle,
    • Saint Laurent (statue polychrome),
    • Saint Denis,
    • Saint Martin, du XVe siècle
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