Collégiale Notre-Dame d'Écouis | |||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région | Haute-Normandie | ||
Département | Eure | ||
Ville | Écouis | ||
Culte | Catholique romain | ||
Type | collégiale | ||
Début de la construction | 1310 | ||
Fin des travaux | 1313 | ||
Protection | Classé MH | ||
Localisation | |||
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La collégiale d'Écouis placée sous l'invocation de Notre-Dame de l'Assomption a été fondée par Enguerrand de Marigny, ministre des finances de Philippe le Bel. Natif de Lyons-la-Forêt, il possédait à Écouis un riche domaine doté d'un hôpital avec un collège de 12 chanoines que devait accueillir la collégiale construite de 1310 à 1313 avec l'approbation du roi, de l'archevêque de Rouen et du pape français Clément V.
L'église fut consacrée le 9 septembre 1313. Mais Enguerrand de Marigny devait subir un complet revers de fortune peu de temps après, et être pendu en 1315 au gibet parisien de Montfaucon.
La collégiale a reçu :
et fut consacrée à Notre-Dame de l'Assomption le 9 septembre 1313.
La dépouille d'Enguerrand de Marigny, après sa disgrâce et sa mort, fut rapporté à la collégiale d'Écouis en 1326.
Notre-Dame d'Écouis restera collégiale jusqu'à la Révolution. Elle accueillera plusieurs rois de France, dont Louis XI et Louis XII. Elle eut aussi comme chanoine saint Vincent de Paul.
Durant la Révolution, elle fut convertie en temple de la Raison en 1794, puis servira d'atelier puis de grange jusqu'en 1797.
Rendue enfin au culte, elle devint l'église paroissiale d'Écouis.
La statuaire est très riche. Parmi les plus remarquables :