Le 2 octobre 2007, Gazprom a menacé de suspendre l'alimentation en gaz naturel de l'Ukraine car celle-ci n'avait pas remboursée une dette de 1,3 milliard de dollars américains. Cette dispute sembla être résolue le 8 octobre 2007. Le 5 janvier 2008, Gazprom a averti l'Ukraine qu'elle réduirait le volume de gaz livré le 11 janvier 2008 si une dette de 1,5 milliard de dollars américains sur le gaz n'était pas payée. Les présidents Vladimir Poutine et Viktor Iouchtchenko ont annoncé le 12 février 2008 une entente : l'Ukraine commencerait à payer ses dettes sur le gaz naturel consommé en novembre et décembre 2007 et le prix de 179,50 USD/1000 m³ serait maintenu pendant l'année 2008. Les deux présidents ont aussi décidé de remplacer RosUkrEnergo et UkrGazEnergo par deux nouveaux intermédiaires, des entités conjointes de Gazprom et de Naftogaz.
À la fin de février 2008, Gazprom a menacé de réduire le volume de gaz naturel vers l'Ukraine à partir du 3 mars 2008, à moins que celle-ci ne paie ses dettes, chiffrées par Gazprom à 1,9 bcm de gaz, valant environ 600 millions de dollars. Le gouvernement de l'Ukraine a affirmé avoir payé le gaz naturel consommé en 2007, mais la Russie dénonce une forte consommation ces derniers mois. Le 3 mars 2008, Gazprom a réduit ses envois vers l'Ukraine de 25%, suivi un jour après d'un autre 25%, affirmant que l'Ukraine avait encore une dette à rembourser de 1,5 milliard de dollars américains, ce que les autorités ukrainiennes ont dénié. Les livraisons de gaz ont repris le 5 mars 2008 après que les CEO de Gazprom, Alexei Miller, et de Naftogaz, Oleh Dubyna, négocièrent une entente par téléphone. Le 6 mars 2008, le cabinet ukrainien refusa d'avaliser l'entente : le gouvernement ne voulait pas payer en avance pour 2008 s'opposa à la création d'une société conjointe de Naftogaz et Gazprom qui vendrait du gaz naturel à l'Ukraine. Le premier ministre Ioulia Tymochenko a affirmé que l'Ukraine n'avait pas besoin de nouvelles sociétés conjointes et, depuis le 1er mars 2008, UkrGazEnergo n'opère plus sur le marché de l'Ukraine.