Conservatoire Libre du Cinéma Français | |
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Nom original | (Leader Films CLCF) |
Informations | |
Fondation | 1963 |
Type | Établissement privé d'Enseignement Technique Supérieur |
Budget | ± 2 millions d'€ |
Localisation | |
Ville | Paris |
Pays | France |
Direction | |
Directeur | Coline Zampa |
Chiffres clés | |
Enseignants | ± 30 |
Étudiants | 200 à 300 |
Divers | |
Site internet | www.clcf.com |
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Le Conservatoire libre du cinéma français (CLCF) est un établissement privé d'enseignement supérieur technique et artistique parisien situé sur les bords du canal de l'Ourq, où sont enseignés des métiers du cinéma, de la télévision et de l'audiovisuel.
Le CLCF, qui met en œuvre une pédagogie en constante évolution à l'aide de matériels les plus modernes, est aussi l'école de cinéma privée la plus ancienne d'Europe.
Il a été fondé en 1963, parrainé par Marcel Carné. En 1993, il a investi de nouveaux locaux (incluant, outre le plateau de tournage et ses loges, les salles de cours, de travaux pratiques, de training ou de montage argentique aussi bien que virtuel, une salle de projection, une bibliothèque, etc.) ainsi que réaffirmé son projet éducatif avec un corps enseignant élargi ; et, en 2003, par son admission au Centre international de liaison des écoles de cinéma et de télévision, il a rejoint le cercle des grandes écoles de cinéma du monde.
Le CLCF, disposant d'un rayonnement international, a formé des élèves venus de 104 pays.
L'équipe pédagogique compte une quarantaine d'intervenants professionnels. Les cours et les travaux pratiques sont toujours dispensés ou encadrés par des spécialistes reconnus et en activité. Chacune des trois années est, en outre, placée sous l'autorité d'intervenants spécifiques : 1ère année, Alain Cophignon, docteur en sciences de l'art ; 2ème année, Jean-Marie Dagoneau, directeur de la photographie et membre de la CST ; 3ème année : Marc-Henri Dufresne, réalisateur et membre de l'Académie des Arts et Techniques du Cinéma (responsable des tournages) ; Aly Yeganneh, directeur de la photographie et docteur en communication (directeur technique) ; Gérard Pujolar, réalisateur ; Marie-Florence Roncayolo, scripte ; Elisabeth Couque, chef-monteuse.
Spécialisé dans la pratique du plateau de tournage (les futurs assistants-réalisateurs font chacun un court-métrage en 16 mm, avec l’aide d’un ingénieur du son et d’un chef opérateur professionnels), ses formations donnent lieu à délivrance de titres officiels.
Le cursus d'enseignement est réparti sur deux à trois ans (les admissions pouvant s'effectuer, selon le niveau de l'étudiant, à l'entrée de chacune des trois années). Il s'agit d'une année propédeutique consacrée aux arts en lien avec le cinéma ; une année professionnelle en tronc commun associant la théorie et la mise en pratique individuelle et par équipes ; une seconde année professionnelle de spécialisation, aussi ponctuée de stages, entièrement tournée vers le terrain.
Les débouchés professionnels de ses formations, bien que diversifiés dans l'univers du cinéma, de la télévision et de l'audiovisuel, concernent en priorité les métiers suivants :
Le CLCF forme chaque année une soixantaine d'assistants-réalisateurs, une trentaine de monteurs et une quinzaine de scriptes (un métier auquel cette formation a su donner ses lettres de noblesse).
Les titres de fin d'études délivrés par le CLCF (associant, au contrôle continu annuel, l'issue des délibérations d'un jury externe de personnalités), après avoir été homologués par l'État au niveau III, sont également depuis 2004 inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles. A la fin de leurs études, ses élèves peuvent, par ailleurs, se voir reconnaître le statut professionnel d'intermittent du spectacle.
D'après une enquête réalisée en 2008, le délai moyen d'obtention de leur premier emploi par les diplômés du CLCF est de l'ordre de 1,5 à 3 mois ; au total, ce sont plus 88% des anciens élèves du CLCF qui occupent aujourd'hui un emploi dans le milieu du cinéma, du théâtre ou de l'audiovisuel.