En fonction de l'altitude relevée en différents points du cours d'eau (notamment à sa source et à son embouchure) et des distances qui séparent ces différents points, il est possible de représenter le profil du fleuve. Ce tracé permet de représenter la pente du fleuve et les ruptures de dénivellation.
La partie plus élevée du cours d'eau par-rapport à l’observateur s'appelle l'amont, la partie moins élevée s'appelle l'aval.
Il faut se tourner dans le sens du cours d'eau (de l'amont vers l'aval) pour définir la rive droite et la rive gauche d'un cours d'eau.
Le lit désigne tout l'espace occupé, en permanence ou temporairement, par un cours d'eau. On distingue le lit majeur du lit mineur, ce dernier étant la zone limitée par les berges. Le lit majeur est l'espace occupé par le cours d'eau lors de ses plus grandes crues.
On attribue à Brunetto Latini, encyclopédiste médiéval, la première utilisation du terme lit pour désigner l'espace occupé par un cours d'eau : "La rivière semble dormir, mais il lui arrive de sortir de son lit."
Un méandre est une boucle formée par le cours d'eau.
Il peut être l'expression d'un cours plus paresseux au passage d'une pente moyenne à une pente faible, soit que le lit traverse un plateau de faible dénivellation, soit que le lit s'approche du littoral. Le méandre est alors un moyen, pour le cours d'eau, de dissiper une énergie hydraulique surabondante en allongeant son parcours. Dans une telle configuration (on parle généralement de "style fluvial" de type "méandre"), le cours d'eau forme des méandres successifs qui acquièrent des caractéristiques ondulatoires (longueur d'onde et amplitude notamment) dont les paramètres dépendent de l'énergie hydraulique de l'écoulement morphogène et de la nature des sols traversés.
Les méandres formés dans des terrains érodables peuvent migrer transversalement ou longitudinalement, ou encore, les deux à la fois.
Le rescindement des méandres (quand les deux parties amont et aval se rejoignent) provoque la création de bras morts appelés "délaissés".
À l'endroit précis où le court-circuit a lieu, l'écoulement d'eau après se fait perpendiculairement au sens original, ce qui accentue la migration du méandre immédiatement en aval. Une rivière très intéressante pour observer ce phénomène est la rivière de l'Aigle, coulant en Outaouais, au Québec. Si on compare la carte topographique datant de 1990 aux photos aériennes récentes, on observe au moins quatre nouveaux méandres délaissés, dans les 20 derniers kilomètres de la rivière.
En région de plateau, un train de méandres peut s'inscrire dans les roches dures (ex. : méandres de la Seine).
Les fleuves qui se jettent dans un océan où agissent les marées se terminent par un estuaire.
Les fleuves qui se jettent dans une mer sans marée se terminent par un delta (Rhône, Danube, Nil)
L'étude des cours d'eau est généralement nommée hydrologie, bien qu'il faille en fait distinguer :