Cours d'eau - Définition

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Introduction

On désigne par cours d'eau tout chenal superficiel ou souterrain dans lequel s'écoule un flux d'eau continu ou temporaire. Généralement, ce terme s'applique aux chenaux naturels. On emploie plutôt le terme « canal » pour désigner un chenal artificiel, en principe avec de longues lignes droites.

Il existe un grand nombre de mots dans la langue française pour désigner les différents types de cours d'eau. Certains peuvent se révéler ambigus, c'est pourquoi il est préférable d'utiliser le terme générique « cours d'eau », sauf si dans le contexte un terme plus spécifique apporte des informations supplémentaires.

Types

  • Rigole : peut désigner un filet d'eau s'écoulant en surface ou un sillon où s'écoulent les eaux de ruissellement.
  • Ru, ruisselet : désigne un tout petit ruisseau, c'est-à-dire un cours d'eau de faible largeur (inférieure à un mètre), souvent au démarrage d'un écoulement.
  • Ruisseau : petit cours d'eau, ni très large ni très long, alimenté par des sources d'eau naturelles, souvent affluent d'un étang, d'un lac ou d'une rivière. C'est la taille plus que le débit qui fait la différence entre un ruisseau et une rivière.
  • Torrent : cours d'eau au débit rapide et irrégulier, situé sur une pente plus ou moins prononcée. On trouve les torrents sur des terrains accidentés ou en montagne. Lors d'orages ou de pluies violentes, les torrents peuvent connaître des crues très brutales (rapides dans le temps) et très importantes (en volume). Principalement, on applique ce terme aux cours d'eau de montagne, au lit rocheux et encaissé, et ayant un débit rapide et pérenne. Ce terme est à proscrire pour une utilisation en langage géographique. De nombreux torrents dans les Pyrénées portent le nom de gaves (Gave de Pau). Dans les Alpes, on les appelle des nants (Nant-Noir, Bon-Nant).
  • Oued (synonymes wadi, arroyo) : terme d'origine arabe désignant un cours d'eau temporaire dans les régions arides ou semi-arides. Son écoulement dépend des précipitations et il peut rester à sec pendant de très longues périodes.
  • Ravine : désigne les cours d'eau des îles tropicales, se jetant dans la mer, et pouvant connaître des débits extrêmement importants à la suite de fortes pluies (durant les cyclones principalement). Leur lit peut être très large.
  • Rivière : en hydrologie, ce terme désigne un cours d'eau moyennement important, à l'écoulement continu ou intermittent, suivant un tracé défini et se jetant dans un autre cours d'eau, un lac, une dépression ou un marais. En géographie physique, ce terme désigne un cours d'eau faiblement ou moyennement important, recevant de l'eau d'autres cours d'eau tributaires (les affluents), et se jetant dans un cours d'eau de plus grande importance.
  • Fleuve : cours d'eau important, long et au débit élevé, comptant de nombreux affluents et se jetant dans la mer (ou parfois dans une mer intérieure). Les fleuves côtiers sont de petits cours d'eau se jetant directement dans la mer.
  • Endoréique : qualifie le drainage d'une dépression fermée (aboutissant à une étendue d’eau continentale)
  • Exoréique : qualifie le drainage d’une dépression ouverte (aboutissant à la mer)
  • Cours d'eau souterrains : certains cours d'eau coulent en souterrain à travers des roches calcaires (karsts). En système karstique, un cours d'eau peut posséder des sections souterraines et d'autres en surface. Quand le flot émerge depuis l'intérieur vers la surface, c'est une résurgence ; quand il disparaît de la surface et s'enfonce vers un réseau souterrain, c'est une perte.
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