Si on appelle X le rapport de deux puissances P1 et P0, la valeur de X en bel (B) s’écrit :
On peut également exprimer X dans un sous multiple du bel, le décibel (dB) :
un décibel étant égal à un dixième de bel.
Si le rapport entre les deux puissances est de : 102 = 100, cela correspond à 2 bels ou 20 dB. À titre d’exemple la puissance double environ tous les 3 décibels et 130 décibels correspondent à une puissance 1 000 fois plus importante que 100 décibels.
Dans certaines situations les puissances sont proportionnelles au carré d’une autre grandeur, généralement une amplitude. En électronique linéaire et sinusoïdale la puissance est proportionnelle au carré de l’amplitude de la tension ; en acoustique, la puissance acoustique est proportionnelle au carré de l’amplitude de la pression acoustique. Si les amplitudes sont plus facilement accessible au calcul ou à l’expérience, il est souvent choisi d’exprimer le rapport de puissance en termes d’amplitude. En revanche, si l’on considère deux tensions efficaces U1 et U0, on conviendra d’écrire que leur rapport, exprimé en décibels, est celui des puissances absorbés par une même résistance R, aux bornes de laquelle ces tensions auraient été appliquées. Aussi on a :
Le logarithme du carré d’une grandeur étant égal à deux fois le logarithme de la grandeur on obtient la formule suivante :
Au-dessous de 20 dB, le son est pratiquement inaudible pour l’oreille humaine. Il commence à devenir douloureux au-delà de 80 dB, dangereux à partir de 100 dB et insupportable dès 120 dB. Le seuil de douleur n’est pas un absolu, il dépend de la fréquence. Le seuil de douleur peut être atteint à un niveau sonore de 110 dB pour une fréquence de 20 000 Hz et à 120 dB pour une fréquence inférieure à 10 000 Hz. Ces valeurs (80 dB, 100 dB, 120 dB) sont les valeurs courantes de la littérature.
Des tests psycho-acoustiques ont montré qu’un dépassement du volume sonore est perceptible par l’oreille humaine à partir de 1 dB.