Plusieurs recommandations ont été publiées par les sociétés savantes américaines et européennes et résument les indications communément admises.
Il s'agit essentiellement :
Ce sont les mêmes que celles d'un stimulateur cardiaque classique : il s'agit d'éviter les interférences électromagnétiques importantes susceptible de dérégler la pile ou de leurrer le logiciel de détection. Dans la vie courante, il s'agit essentiellement de s'éloigner des plaques de cuisson à induction, et à un moindre degré, des téléphones portables (ne pas le garder directement contre le boîtier).
En cas de perception d'un choc électrique, une consultation rapide (mais non urgente) est conseillée pour voir si le choc est approprié ou non. Certains modèles de défibrillateurs comportent un module de télétransmission automatisé de données via le téléphone.
Une surveillance annuelle ou biannuelle est nécessaire : les mémoires du boîtier sont interrogées à la recherche d'événements ayant pu justifier une intervention de la pile. Le niveau de la batterie est testée. Si ce dernier est bas, l'ensemble du boîtier est changé au cours d'une courte intervention sous anesthésie générale (les anciennes sondes étant laissées en place et connectées au nouveau boîtier).
Ce sont celles d'un stimulateur cardiaque classique (infection locale, hématome, malpositionnement d'une sonde).
La complication spécifique la plus fréquente est la délivrance d'un choc inapproprié, c'est-à-dire, non justifié par la survenue d'un trouble du rythme ventriculaire. Il survient chez près du quart des patients implantés. Il peut être perçu comme inconfortable, voir douloureux par le patient. Il peut s'agir d'artéfacts électriques leurrant le logiciel de détection, ou encore d'un trouble du rythme auriculaire et non ventriculaire, avec une fréquence cardiaque rapide. Le risque de choc inapproprié peut être très sensiblement réduit par l'adaptation des fenêtres d'intervention.