École maternelle en France - Définition

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Introduction


le système éducatif français

École maternelle en France

École maternelle en France Enseignement primaire en France •

Toute petite section Petite section Moyenne section Grande section

École élémentaire en France
École élémentaire en France •

CP • CE1 • CE2 • CM1 • CM2 •
Enseignement spécialisé : CLIN • CLIS •

Collège en France

Collège en France • Diplôme national du brevet •

6e 5e 4e 3e
Enseignement spécialisé : CLA • UPI • SEGPA •

Lycée en France

Lycée en France • Baccalauréat CAP • BEP •

2de1re • Terminale
Baccalauréat général
Séries : ES • L • S •

Baccalauréat technologique

Séries : ST2S • STI • STG • STL • STAV • Hôtellerie • TMD •

Baccalauréat professionnel
Enseignement supérieur

Études supérieures

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En France, l’école maternelle est destinée aux enfants qui ont entre 2 et 6 ans. Gratuite, elle accueille 23 % des enfants de 2 ans et la quasi-totalité des enfants de 3 à 6 ans. Elle constitue un élément important du système éducatif français qui se donne pour but d'assurer l'éveil et la socialisation des jeunes enfants.

Histoire

Les premiers lieux d'accueil de très jeunes enfants ouvrent dès la fin du XVIIIe siècle avec des initiatives comme celle du pasteur Jean-Frédéric Oberlin qui crée dès 1771 une « école de tricots » dans les Vosges. Les autres créations sont plus proches des actuelles garderies. Ce type d'école se développe surtout au début du XIXe siècle avec la révolution industrielle. Leur vocation première est essentiellement sociale : il s'agit d'offrir un lieu de protection aux enfants des ouvrières, afin de les soustraire aux dangers de la rue. C'est pourquoi la maternelle est d'abord nommée salle d'asile ou salle d'hospitalité comme celle fondée par Adélaïde Piscatory de Vaufreland, marquise de Pastoret.

Dans les années 1810-1820, le modèle des infant schools du Royaume-Uni inspire des pionnières comme Émilie Oberkampf. Cette dernière réunit à partir de 1826 d'autres femmes désireuses de propager ces établissements et ouvrent la première salle d'asile parisienne en 1828. En 1831, un « cours normal pour la formation des éducatrices » est créé. Dans les années suivantes, les salles d'asile évoluent dans un sens plus pédagogique. En 1836, elles sont soumises au ministère de l'Instruction publique et se voient dotées d'un statut l'année suivante. La loi Falloux (1850) leur consacre trois courts articles, qui marquent la volonté de laisser une grande liberté aux salles d'asile privées, d'organiser le contrôle de l'État sur elles et de les intégrer dans le système scolaire en n'hésitant pas à employer le terme de programmes.

Mais les salles d'asile se développent surtout sous le Second Empire, grâce à l'action de Marie Pape-Carpantier. Elles prennent le nom d'écoles maternelles, une première fois le 28 avril 1848, officiellement seulement en 1881, pendant la Troisième République, sous l'autorité de Pauline Kergomard, qui en est la première inspectrice générale. Celle-ci s'oppose à la tendance qui veut faire de ces écoles des lieux d'instruction à part entière, voulant plutôt favoriser le « développement naturel » de l'enfant.

Les maternelles ont dès l'origine été conçues comme devant accueillir les enfants des deux sexes et constituaient ainsi les seules écoles à pratiquer la mixité, longtemps refusée pour les autres niveaux d'enseignement. Quant aux adultes chargés de s'occuper des enfants de ces écoles, il s'agissait exclusivement de femmes.

En 2006-2007, 23,4% des enfants de deux ans étaient scolarisés en France (182 021 élèves), selon les chiffres du ministère, contre 35,3% en 2000-2001, selon le site du magazine L'Express, le 17 septembre 2008.

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