Les blessures qui n'intéressent que l'écorce au sens botanique du terme ne sont pas trop dommageables pour l'arbre (Le chêne-liège est écorcé tous les sept ans). Il n'en est pas de même pour les blessures profondes, celles qui atteignent le bois. Dès les premières minutes l'arbre réagit : Il émet des tanins (Polyphénols) ou des résines pour limiter les agressions extérieures, champignons en particulier, les vaisseaux vont être obstrués naturellement (Thyllose). Les cellules peu spécialisées situées près du cambium déchiré vont se dédifférencier puis se diviser pour produire un cal, ce n'est qu'à l'intérieur de ce cal que l'anneau cambial va se reformer, au plus tôt, le dixième jour (Blessure étroite en pleine période d'activité mitotique). Ce néo-cambium produira du bois à l'intérieur et du liber à l'extérieur. Parallèlement un néo-phellogène va s'initier dans les couches moins profondes, ceci protègera la blessure en cours de cicatrisation de la déshydratation.