Église Saint-Étienne-le-Rond - Définition

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Œuvres d'art

L'intérieur de l'église, nouvellement restauré, 2008

Les murs de l'église sont décorés de nombreuses fresques, notamment de Niccolò Circignani (Niccolò Pomarancio) et Antonio Tempesta, représentant 34 scènes de martyres, commandées par Grégoire XIII, au XVIe siècle. Toutes les peintures comportent une inscription relatant la scène représentée, avec le nom de l'empereur qui a ordonné l'exécution, ainsi que des citations de la Bible. Les peintures sont un peu morbides, et les représentations très naturalistes des tortures et exécutions ne peuvent qu'inspirer l'horreur.

L'autel est l'œuvre de l'artiste florentin Bernardo Rossellino, du XVe siècle. La peinture de l'abside montre le Christ entre deux martyrs. La mosaïque de marbre et la décoration sont de la période 523-530. Une des mosaïques montre les martyrs saint Prime et saint Félicien de part et d'autre d'une croix.

Une inscription rappelle les funérailles du roi irlandais Donough O'Brien de Cashel et Thomond, mort à Rome en 1064.

Un ancien trône du pape Grégoire le Grand (vers 580) est conservé là.

La chapelle des Saints-Prime-et-Félicien conserve de rares et très intéressantes mosaïques du VIIe siècle. La chapelle a été construite par le pape Théodore Ier, qui apporta ici les reliques des martyrs et les enterra avec les restes de son père.

La Chapelle hongroise

Détail de la colonnade

Contrairement à d'autres nations européennes, les Hongrois n'ont pas d'église à Rome qui leur soit propre, parce que l'ancienne église Saint-Étienne-des-Hongrois (Santo Stefano degli Ungheresi), autrefois située au Vatican, fut abattue en 1778 pour faire place à la sacristie de la basilique Saint-Pierre. À titre de compensation pour la perte de l'ancienne église, le pape Pie VI ordonna la construction d'une chapelle hongroise à Saint-Étienne-le-Rond, selon les plans de Pietro Camporesi.

La chapelle hongroise est dédiée au roi Étienne Ier de Hongrie, (saint Étienne, Szent István en hongrois), premier roi canonisé des Magyars. La fête de saint Étienne est célébrée le 20 août. Des pèlerins hongrois s'y rendent fréquemment.

Des experts hongrois ont participé à la restauration en cours et à l'exploration archéologique de l'église pendant le XXe siècle, avec leurs collègues allemands et italiens. Parmi les visiteurs hongrois, on compte Vilmos Fraknói, Frigyes Riedl et László Cs. Szabó qui tous ont écrit sur l'histoire et l'importance de Saint-Étienne-le-Rond.

Les récentes découvertes archéologiques ont révélé dans la chapelle le sol antique de l'église, composé de dalles de marbre de couleur, qui a été restauré en 2006 par une équipe internationale, sous la direction de Zsuzsanna Wierdl.

Les fresques de la chapelle ont été peintes en 1776, mais récemment des couches de peintures plus anciennes ont été découvertes en dessous.

L'archidiacre János Lászai, chanoine de Gyulafehérvár, a été enterré dans le couvent de Saint-Étienne-le-Rond en 1523. Lászai quitta la Hongrie et s'installa à Rome où il devint confesseur du pape. Son monument funéraire est un exemple intéressant de la sculpture funéraire de la Renaissance. L'inscription dit : « Roma est omnium patria » (Rome est la patrie de tous).

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