Église Saint-Michel de Bias | |||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région | Aquitaine | ||
Département | Landes | ||
Ville | Bias | ||
Culte | Catholique romain | ||
Type | Église | ||
Rattaché à | Paroisse Saint-Joseph-du-Born Diocèse d'Aire et Dax | ||
Début de la construction | 1904 | ||
Style(s) dominant(s) | Style néogothique | ||
Localisation | |||
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La commune de Bias, dans le département français des Landes, possède une église de style néogothique construite en 1904 et dédiée à saint Michel. Elle constitue de nos jours une étape sur la voie littorale du chemin de Saint-Jacues-de-Compostelle.
L'ancienne chapelle des chevaliers de Malte se situait à Ovignac, en direction de Saint-Julien-en-Born.
L'actuelle église Saint-Michel de Bias est construite en 1904 en lieu et place d'une autre datant de 1770, elle même édifiée en remplacement d'une église primitive, située à deux kilomètres plus à l'ouest et démolie par les habitants en raison de la montée des eaux et l'avancée du sable. Cette dernière, située le long de la voie romaine littorale, était une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et dépendait du prieuré Sainte-Marie de Mimizan.
Dans l’église actuelle se trouvait une croix processionnelle datant du XVe siècle, avec en son centre la croix des chevaliers de Malte. Elle est aujourd’hui conservée au musée diocésain. Le décor sculpté est exécuté en 1905 par Jean-Éloi Ducom et l'église est restaurée en 1999. Non loin de l’église se situe la fontaine Saint Michel, reconstruite avec une pierre du maître autel datant du XIIe siècle et provenant de l’ancienne chapelle des chevaliers de Malte.
La source Saint-Michel |
Les croyances et coutumes attachées aux vertus guérisseuses de l’eau demeurent actives dans les Landes. Deux cents sites y sont connus et visités sur les deux mille répertoriés en France.
Sur l’airial de ce village du Pays de Born, la fontaine Saint Michel se tient à une centaine de mètres derrière l’église du même nom. Sa fréquentation est aujourd’hui très irrégulière, alors que l’on s’y rendait souvent, jusque dans les années 1970, pour y traiter les maux d’estomac, de reins et de peau.
À l'origine, une confrérie Saint-Michel prodiguait des soins aux nombreux malades et pèlerins qui affluaient.
La statue du saint qui dominait la source a disparu le 11 novembre 1989 et ce vol a provoqué une certaine émotion chez les habitants. Au début du XXe siècle, le maire avait récupéré une pierre de l’autel de l’ancienne chapelle d’Ovignac, à proximité de Saint-Julien-en-Born, pour la placer au-dessus de la source. La restauration de l’ensemble entreprise en 1979 donne à la source son aspect actuel. Elle était auparavant construite sur des pieux en bois et un lavoir la jouxtait. Une nouvelle restauration datant de 2003 permet l’accès aux personnes à mobilité réduite.
La nouvelle statue en bois de saint Michel est l’œuvre d’un artiste local.