Église Saint-Samson de Clermont (Oise) | |
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Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région | Picardie |
Département | Oise |
Ville | Clermont |
Culte | Catholique romaine |
Type | Église |
Rattaché à | Diocèse de Beauvais |
Début de la construction | XIIe siècle |
Fin des travaux | XVIe siècle |
Style(s) dominant(s) | gothique flamboyant |
Protection | Inscrit MH (4 janvier 1925) |
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L'Église Saint-Samson est une église catholique de la fin du XVe siècle de style gothique située à Clermont chef-lieu d'arrondissement au centre du département de l'Oise, en région Picardie en France.
Edifiée au XIIe siècle ou XIIIe siècle selon les historiens, elle remplace la collégiale du Donjon de Clermont, qui servait d'église à la ville jusqu'a la décision de la construction du monument. Incendiée pendant la Guerre de Cent Ans, il ne resta qu'une chapelle autour de la nef. Elle a été restaurée en 1495 puis en 1762, on retourna les pierres tombales pour en faire un nouveau dallage.
En 1785, le clocher est détruit par un incendie dû à la foudre, il fut reconstruit en 1812. En 1925, l'église est classée monument historique par le ministère de la culture.
Située dans le Diocèse de Beauvais, elle possède des proportions inégales et des parties qui n'ont pas été construites comme le bas de la nef et le transept nord à cause des fortifications de l'époque. Elle possède quelques richesses architecturales comme le Saint-Sépulcre du XVIe siècle, des vitraux du XVIe siècle et des tableaux du XVIIIe siècle.
Les époques de construction de l'église s'étendent du XIIe siècle au XVIe siècle :
Les 3 chapelles (Fonds-Baptismaux, Saint-Joseph et Saint-Samson) ont été ajoutées au XVIe siècle.
Pendant longtemps, il n'y eu pas d'autre église que celle de la collégiale, à l'intérieur du château. La nouvelle église paroissiale, dont la date de construction reste incertaine, a été consacrée par Jean de Marrigny sous le vocable de Saint-Samson, évêque de Dol de Bretagne en 1327. Le chapitre fondateur assura le service. Les chanoines avaient la charge à tour de rôle, puis ils élurent comme curé l'un d'entre eux et obtinrent, en 1489, une bulle du pape Innocent VIII qui consacra l'union de la cure à la mense. L'église est fondée.
Le docteur Parmentier situe la date de sa construction au premier quart du XIIIe siècle, peut-être même à la fin du XIIe siècle. Incendié pendant la Guerre de Cent Ans, il ne resta sur pied autour de la nef que la chapelle Saint-Nicolas. Elle avait été fondé par Jean Lecaron, boucher, qui la dota d'une rente de 60 livres, le 3 août 1412, et on y célébra les offices jusqu'à la reconstruction du monument central. Saint-Nicolas était considéré comme le second patron de l'église.
Restaurée en 1495, il en résulta une 2e dédicace, en 1506, par Louis-Villers de l'Isle-Adam, évêque de Beauvais qui fixa la célébration de la fête Saint-Samson le 28 juillet. On y célébrait la fête de translation des reliques du saint-patron, obtenues en 1652 par Mgr Choart de Buzenval, évêque de Beauvais, qui les avaient obtenues du supérieur de Saint-Malgoire de Paris.
En 1762, les pierres tombales qui se trouvaient dans l'église (1317 inhumations) sont retournées et déplacées pour refaire un nouveau dallage. Un autre incendie détruisit toute la partie supérieure du clocher, le 4 août 1785. L'ancien clocher renfermait 7 cloches. Elle furent brisées au moment de l'incendie. Pour y suppléer, on installa devant le portail une autre petite cloche qui rest en place jusuqu'en 1789. À cette même époque, les débris des 7 cloches furent portés en place de Grève, à l'entrée du Châtellier, où ils furent refondus pour en faire quatre. Le clégé en prossession alla solennellement bénir les cloches, puis elle furent transportées dans la nef de l'église. Au moment de la révolution (1793), elles furent de nouveau enlevées et réquisitionnées expté une, qui resta sous la charpente.
La reconstruction du clocher et du toit couvert d'aroises n'a été achevé qu'en 1812. De nouvelles cloches arrivèrent bien plus tard à Clermont, le 2 octobre 1840. Une grande partie des habitants de la ville se sont rendus à leur rencontre, à l'acclamation générale, depuis l'entrée de la ville jusqu'à la demeure de M. Duvivier, adjoint, où elles furent déposées. Les pierres de construction de l'église proviennent de la carrière Lagache, près d'Agnetz (en haut de la Rue Pierre Viénot). Enfin, au même siècle, le monument a subi plusieurs restaurations. Le chœur a été complètement transformé en 1842. Les stalles qui s'y trouvaient ont été dégagées. Les deux grilles ont été installées à cette époque, ce qui donne beaucoup plus de légèreté. C'est également à ce moment que fut enlevé le toit de tuiles qui servait de porche, à l'entre du sanctuaire. Cette entrée a été reconstruite dans le style néo-gothique telle qu'on le voit actuellement. La voûte de la nef a été entièrement restaurée en 1870-1871.
Le cimetière, situé au chevet de l'église, fut supprimé en 1788. On y planta une croix sur l'emplacement en 1828. Le nouveau terrain destiné au cimetière, situé derrière le Châtellier, en contrebas, a été donné par le prince de Condé. M. Cuvellier, bourgeois de Clermont, fut le premier à être enterré. Agrandi en 1833, le nouveau cimetière était clôturé par des haies vives. Depuis 1838, il est entouré d'un mur de pierre.