Église Saint-Thomas de Leipzig - Définition

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Orgues et instruments

L'orgue de Wilhelm Sauer (Sauer-Orgel) sur la tribune ouest de l'église Saint-Thomas
L'orgue "Bach" ou Woehl-Orgel, hommage au compositeur pour les 250 ans de sa mort

Les orgues de l'époque de Bach n'existent plus. L'orgue qui se trouve sur la tribune des choristes à l'ouest fut construit en 1889, pendant la grande rénovation, par l'organier Wilhelm Sauer. Il est particulièrement adapté à la musique romantique.Il était à l'origine composé de 63 jeux sonnants et en possède maintenant 88. En 1967, un deuxième orgue, construit par Alexander Schuke, fut installé dans la partie nord-est du bâtiment, puis transféré en 1999 dans la cathédrale Sainte-Marie de Fürstenwalde. Pendant l'an 2000, l'« année Bach », a été créé le nouvel orgue "Bach", sur la galerie nord, en face de la fenêtre de Bach (Bachfenster). Il sert à l'interprétation des œuvres pour orgue de Bach et a été construit par l'atelier Gerald Woehl, facteur d'orgue à Marbourg. La tonalité de cet ouvrage avec ses 61 registres, 4 claviers manuels et pédales, s'apparente à celle de la construction d'orgue de l'Allemagne centrale du XVIIIe siècle. La forme du buffet s'inspire de l'orgue qui se trouvait dans l'église de l'université de Leipzig (église Saint-Paul), détruite depuis, et sur laquelle Bach avait l'habitude de jouer.

Dans la sacristie du sud de l'église Saint-Thomas sont exposés des instruments de musique qui datent de l'époque où Bach était cantor : Deux violons, un alto, un violoncelle et deux timbales.

Œuvres d'art

Chœur de l'église Saint-Thomas.Au centre, le retable, et au dessus, les vitraux à la gloire de Jésus. On distingue également le font baptismal, masquant en partie l'épitaphe de Bach, ainsi que de part et d'autre, sur les murs, les portraits des surintendants
L'intérieur de l'église Saint-Thomas. On distingue la voûte d'arêtes, représentative de l'art gothique, ainsi que le crucifix, vestige de l'époque de Bach

Tout comme les autres éléments de l'église Saint-Thomas, les œuvres d'art présentes à l'intérieur du bâtiment ont été ajoutées, modifiées, rénovées au fil des siècles.

Les fonts baptismaux en albâtre ont été créés par Franz Döeteber entre 1614 et 1615. Des scènes bibliques en décorent le pourtour. Le retable situé dans le chœur, œuvre d'un artiste inconnu du XVe siècle, se trouvait à l'origine dans l'église Saint-Paul qui fut détruite à l'explosif en 1968. Des tableaux des surintendants des paroisses de Leipzig tapissent les murs entourant le chœur. Les plus anciens d'entre eux datent de 1614. Sous l'épitaphe en bronze repose depuis 1950 la dépouille de Jean-Sébastien Bach. Celle-ci fut retrouvée en 1894 dans le cimetière paroissial de l'église Saint-Jean mais ne reposa pas à l'intérieur même de l'église avant 1900. La destruction de la quasi-totalité du bâtiment pendant la seconde Guerre mondiale entraîna le transfert de la dépouille à l'église Saint-Thomas. L'église Saint-Thomas fut d'ailleurs elle-même touchée au niveau de la tour par le bombardement Allié du 4 décembre 1943 à Leipzig. L'église renferme de nombreuses autres épitaphes, la plus ancienne étant celle du chevalier Harras, mort en 1451, qui se trouve sous la galerie sud à gauche de l'entrée latérale. Celle dédiée en 1612 au conseiller Daniel Leicher est située dans la croisée du transept nord.

À l'origine l'église Saint-Thomas ne disposait que de vitraux à motifs simples. Ce n'est qu'en 1889 que les vitraux du chœur et de la face sud sont installés. Ceux du chœur représentent l'histoire du Christ, depuis sa naissance jusqu'à sa résurrection. Sur les fenêtres du côté sud, restaurées après la première Guerre mondiale, on peut voir — d'est en ouest — le vitrail commémorant les morts de la Grande Guerre ainsi que des vitraux représentant Gustave II Adolphe de Suède, Jean-Sébastien Bach, Martin Luther entouré du Prince-Électeur Frédéric III le Sage et de Philippe Melanchthon, l'empereur Guillaume Ier L'unique vitrail à avoir été détruit pendant la guerre est remplacé en mai 2000 par le « vitrail de Saint-Thomas » (Thomasfenster).

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