À cette date, il y avait 100 étudiants en médecine, 16 en pharmacie et 23 pour les études de sages-femmes. En 1910, la nouvelle Faculté de Médecine et de Pharmacie disposait de seize chaires magistrales : Anatomie; Physiologie; Anatomie pathologique et histologie; Chimie médicale; Physique médicale; Pharmacie; Hygiène et médecine légale; Matière médicale; Histoire naturelle médicale; Pathologie générale; Microbiologie et parasitologie; Clinique médicale; Clinique chirurgicale; clinique obstétricale; Clinique des maladies des enfants; Clinique ophtalmologique; Clinique des maladies des pays chauds et des maladies syphilitiques et cutanées. Depuis cette date, de multiples créations, modifications ou transformations de chaires ont été faites.
Dès la fin de la Grande Guerre, les autochtones commencèrent à faire leur entrée à la faculté de médecine. Certes en nombre réduit. L'année 1920-1921 on ne comptait que 10 musulmans pour 310 européens alors que de 1879 à 1914 ils ne furent que cinq à être diplômés dont 2 docteurs en médecine seulement.
En 1930, il y avait vingt chaires et le total d'étudiants était de 303 en médecine et 222 en pharmacie. L'année 1943-1944 verra l'école de sages-femmes quitter la faculté pour être rattachée à la Santé Publique. En 1957, on dénombrait trente-deux chaires pour 639 étudiants en médecine, 246 en pharmacie et 91 en chirurgie dentaire et 246 en pharmacie.
Des instituts ont été créés et eurent un rayonnement certain grâce à la qualité de leurs directeurs : Institut d'Hygiène et de Médecine d'Outre-Mer (Professeur Lacroix); Institut de Psychotechnique et de Biométrie (Professeur Malmejac); Institut du Trachome et d'Ophtalmologie Tropicale (Professeur Larmande); Institut d'Education Physique (Professeur Chardon); Institut d'Odonto-Stomatologie (Professeur Péri).