Fahrenheit 451 | |
Auteur | Ray Bradbury |
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Genre | Science-fiction |
Version originale | |
Titre original | Fahrenheit 451 |
Éditeur original | Ballantine Books |
Langue originale | Anglais |
Pays d'origine | États-Unis |
Date de parution originale | 1953 |
Version française | |
Traducteur | Henri Robillot |
Lieu de parution | France |
Éditeur | Denoël |
Collection | Présence du futur |
Date de parution | 1955 |
Nombre de pages | 240 |
Fahrenheit 451 est un roman de Science-fiction de Ray Bradbury publié en 1953 aux États-Unis chez l'éditeur Ballantine Books. Il paraît en France en 1955 aux éditions Denoël dans la collection Présence du futur.
Le titre fait référence à la température, en degrés Fahrenheit, à laquelle le papier s'enflamme et se consume, soit un peu moins de 233 °C.
Le livre a obtenu le Prix Hugo du meilleur roman 1954.
Dans un futur indéterminé, "Montag" est un « pompier » dont le travail est de brûler toutes les œuvres écrites, sans exception. Lui et son escouade pyromane parcourent la ville à la recherche de toutes les bibliothèques illégales, et ont pour ordre strict d’en faire un autodafé. Le monde de Montag est un monde où posséder un livre, voire simplement lire une œuvre écrite, sont devenus des crimes. La littérature, répugnée par la société, n’existe plus. Jusque-là pleinement satisfait de son travail, Montag va un jour décider de soustraire des livres à leur destruction promise et de les lire. Il décide de cacher les œuvres chez lui, sans que personne ne soit au courant. Une nuit en revenant de son travail, au petit matin, en regagnant sa maison, il rencontre une jeune fille, au détour d'une rue. Elle s'appelle Clarisse McClellan, et a 17 ans. Elle est l'opposée en tous points de l'épouse de Guy Montag : Mildred, endoctrinée par la propagande télévisée.
Découvrant les livres, il part en recherche d'une vieille connaissance qu'il n'a jamais dénoncée, sans vraiment savoir pourquoi. Il s'agit de Faber, un vieux professeur d'anglais retraité qui s'était fait licencier quarante ans plus tôt à la fermeture, par manque d'élèves et de crédits, de la dernière école d'arts libéraux. Une discussion a lieu entre les deux hommes, Montag proposant à Faber de réimprimer des livres. Finalement, Faber lui donnera une puce qui, introduite dans son oreille, lui permettra de communiquer avec lui en toute discrétion. Le but étant de découvrir les points faibles de l’univers des pompiers, et plus particulièrement du capitaine Beatty, le supérieur hiérarchique de Montag.
Faber envoie Montag en mission de reconnaissance, mais Montag se fait démasquer et finit par brûler Beatty, lors d’une mission qui visait la maison même de Montag. En effet, sa femme, Mildred, avant de le quitter, avait averti les autorités de la présence de livres chez elle. Montag devient alors un dangereux criminel et est traqué sans merci par cette société pourtant au bord de la guerre. Il est alors poursuivi par le Limier (une machine robotisée programmée pour traquer, capturer et tuer tous ceux qui osent toucher aux livres. Le limier-robot est une machine qui ressemble à un chien-abeille avec ses huit pattes et sa trompe de laquelle sort un dard qui injecte des doses massives de morphine et de procaïne). Grâce à un ingénieux tour de passe-passe et surtout avec une chance incroyable, il parvient à s'échapper de la ville et se laisse porter le long du fleuve pour rencontrer les membres d'une communauté itinérante, composée de vieux diplômés de Harvard, qui habite sur les routes, le long de vieux chemins de fer rouillant. Ils ont chacun appris un livre par cœur afin de le sauver de l'oubli auquel il était promis. Finalement, la guerre éclate et voit la ville détruite, donnant une chance à un nouveau départ.