En novembre 2006, des cas de fièvre de la vallée du Rift se sont produits au Kenya. Les victimes étaient originaires de la province du nord-est et de la province de la côte du Kenya, qui a reçu ces derniers mois de fortes pluies, provoquant des inondations et créant des zones humides propices à la reproduction des moustiques qui ont transmis aux humains le virus du bétail infecté.
En date du 7 janvier 2007, 75 personnes environ étaient décédées et on dénombrait 183 malades encore infectées. The outbreak has forced the closure of livestock markets in the North Eastern Province, affecting the economy of the region. L’épidémie a été rapportée plus tard dans le District de Maragua et le District de Kirinyaga des régions de la province centrale du Kenya.
Le 20 janvier 2007 on a signalé que l’épidémie en provenance du Kenya avait atteint la Somalie et avait causé la mort de 14 personnes dans la région de Lower Jubba.
Vers le 23 janvier 2007 des cas avaient commencé à apparaître dans la capitale kényane Nairobi. Un grand nombre d'entreprises présentaient des pertes évaluées comme très importantes du fait qu’une proportion notable de leurs clients évitaient les rassemblements de population où l’on consommait de la viande rôtie que l’on croyait responsable de la transmission de la fièvre.
En décembre 2006 et à nouveau en janvier 2007, l'action internationale pour la santé de Taiwan (TaiwanIHA) a commencé à organiser des missions au Kenya [1] en envoyant des experts médicaux pour aider à la formation du personnel des service de santé et de laboratoire, et en finançant du matériel tel que des pulvérisateurs pour tuer les moustiques. Les Centers for Disease Control des États-Unis ont également envoyé une mission d’assistance et un laboratoire au Kenya.
Fin janvier 2007, environ 148 personnes étaient décédées depuis le début de l’épidémie en décembre.
Le 14 mars 2007, après avoir dépensé environ 2,5 millions en pour l’organisation d’une campagne de vaccination, le gouvernement kényan a annoncé que les cas RVF avaient diminué très significativement, il a également levé l'interdiction des mouvements de bétail dans les secteurs affectés.