Gare de Bécon-les-Bruyères - Définition

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Introduction

Bécon-les Bruyères
Gare de Bécon les Bruyères.Gare accès nord 01 by Line1.jpg
Localisation
Pays France
Ville Courbevoie
Adresse Rue Madiraa
92400 Courbevoie
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Services
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Saint-Lazare - Versailles-Rive-Droite
Voies 6 voies (3 pour la direction gare de Saint-Cloud et 3 pour la direction gare de Nanterre-Université) + 3 voies de garage et un faisceau de voies de service
Quais 4 quais centraux
Zone 3 (Carte Orange)
Historique
Ouverture 1er juillet 1892
Correspondances
Bus et Noctilien Voir

La gare de Bécon-les-Bruyères est une gare ferroviaire de la ligne Paris-Saint-Lazare - Versailles-Rive-Droite, située dans la commune française de Courbevoie, à proximité immédiate d'Asnières-sur-Seine et de Bois-Colombes, dans le quartier dit de Bécon-les-Bruyères (département des Hauts-de-Seine).

C'est une gare SNCF desservie par les trains du réseau Transilien Saint-Lazare (ligne L).

La gare

Bécon est un quartier de la commune de Courbevoie, situé entre la gare et la Seine ; on y trouve un parc. Le quartier des Bruyères est situé sur Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes. Le site de l'ancienne usine Hispano-Suiza est devenu la ZAC des Bruyères.

Elle est aujourd'hui desservie par les trains du réseau Transilien Paris Saint-Lazare (ligne L). C'est une gare de bifurcation des deux groupes de la ligne « L », le groupe II avec les branches desservant les lignes de Versailles-Rive Droite et Saint-Nom-la-Bretèche ; et le groupe III avec celle de Cergy - Le Haut.

Desserte

Au premier plan, les trois voies de la ligne de Versailles (groupe II) ; une automotrice Z 6400 assure une mission en direction de Saint-Cloud. Au fond, le bâtiment voyageurs est établi parallèlement aux trois voies de la ligne de Saint-Germain-en-Laye. Les trains s'y dirigent aujourd'hui vers Nanterre-Université et Cergy (groupe III).

La gare de Bécon-les-Bruyères est desservie par les trains de la ligne L du Transilien, à raison (par sens) :

  • sur le groupe II, branches de Versailles - Rive Droite et de Saint-Nom-la-Bretèche, de 4 trains par heure aux heures creuses, en soirée, et de 4 à 8 trains/heure aux heures de pointe.
  • sur le groupe III, branche de Cergy - Le Haut, Maisons-Laffitte et Nanterre - Université, de 6 trains par heure aux heures creuses, de 12 trains/heure aux heures de pointe et de 4 trains/heure en soirée.
  • en direction de Paris-Saint-Lazare, de 10 trains par heure aux heures creuses, de 16 à 20 trains/heure aux heures de pointe, et de 8 trains/heure en soirée.

La gare de Bécon-les-Bruyères joue le rôle de terminus de certains trains en été.

Histoire

Vers 1885, la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest propose la création d'une gare pour voyageurs et marchandises à hauteur du pont dit des « Quinze Perches », sur de ligne de Paris à Versailles. Le projet est soumis à l'enquête publique le 24 septembre 1886.

Une décision ministérielle du 16 mai 1880 autorise la création du raccordement des Quinze Perches ainsi que l'établissement d'une gare sur le territoire de Courbevoie. Le nouveau raccordement créé sépare les flux des lignes de Rouen et de Saint-Germain-en-Laye.

La gare est édifiée à mi-chemin des gares d'Asnières et de Courbevoie, sur une ancienne sablière ouverte par la Compagnie de l'Ouest vers 1861 ; l'actuelle rue de la Sablière évoque encore le nom. Le pont de Quinze Perches est élargi à 8 mètres.

La gare en décembre 1943, après les bombardements alliés.

La gare de Bécon-les-Bruyères est ouverte en octobre 1891, et inaugurée le 1er juillet 1892 par M. Alexandre Ribot (ligne Paris Saint-Lazare - Versailles-Rive-Droite). Elle profite immédiatement à Courbevoie qui voit jaillir de terre de nombreuses rues et logements organisés en étoile autour de la voie ferrée et se développer les quartiers de Bécon (sur Courbevoie) et des Bruyères (sur Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes).

En 1943, le quartier de la gare subit plusieurs bombardements qui occasionnent d'importants dégâts (la cible semble avoir été les usines Hispano-Suiza).

En 1969, le bâtiment voyageurs est modernisé afin de mieux répondre à l'augmentation du trafic. Les travaux se déroulent essentiellement de nuit vu l'importance du trafic ferroviaire. Des consignes sont données afin d'en limiter les nuisances sonores pour les riverains.

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