Gilles-Éric Séralini est le premier à avoir réalisé des tests statistiques indépendants sur des produits de la firme Monsanto. Il a prouvé que le maïs Monsanto MON 863 provoque des signes de toxicité hépatique et rénale chez les animaux qui en consomment : une augmentation de 20 à 40% des graisses dans le sang des femelles, de 10% du taux de sucre, de la masse pondérale du foie et du corps. Par ailleurs, les reins sont le plus touchés chez les mâles, ce qui provoque une perte de poids. En novembre 2007, les experts financés par Monsanto ont avoué qu'ils n'avaient pas jugés ces effets graves parce qu'ils n'étaient pas identiques entre les mâles et les femelles. Des tests comparables ont mise au jour des différences au niveau du foie et des reins avec le colza GT 73.
Ses travaux mettent clairement en question la compétence et l'honnêteté de l'EFSA, de l'AFSSA, de la CGB et de la FDA qui se sont prononcés sur ces OGM sans refaire ce travail statistique.