Les prédateurs naturels du gorfou doré sont d'autres oiseaux ou des mammifères aquatiques. Le léopard de mer (Hydrurga leptonyx), l'otarie de Kerguelen (Arctocephalus gazella) et l'otarie à fourrure subantarctique (A. tropicalis) chassent occasionnellement les gorfous dorés adultes sous l'eau. Les colonies sont rarement les cibles des attaques de prédateurs qui ne s'en prennent qu'aux œufs et aux jeunes qui ont été abandonnés. Les labbes, le chionis blanc (Chionis alba) et le goéland dominicain (Larus dominicanus) s'en prennent aux œufs. Parfois, les labbes et les pétrels géants s'attaquent aux oisillons.
En dehors de la prédation, le gorfou doré subit les conséquences de la pêche industrielle et de la pollution marine. En 2008, une étude suggère que les capacités de reproduction des gorfous dorés femelles ont été affectées par la réduction de la densité de krill dans les océans, due aux changements climatiques et à la pêche.
Le gorfou doré a été décrit par le naturaliste allemand Johann Friedrich von Brandt en 187 sur les îles Malouines, sous le protonyme de Catarhactes chrysolophus. Il s'agit de l'une des six espèces du genre Eudyptes dont les espèces sont aussi connues sous le nom de manchots à aigrette. Le nom Eudyptes provient du grec ancien et est composé des mots eu (« bon ») et dyptes (« plongeur »). Le nom scientifique du gorfou doré est Eudyptes chrysolophus. Ce dernier mot est dérivé des mots grecs chryse (« doré ») et lophos (« crête »).
Le surnom de gorfou macaroni proviendrait des marins anglais et serait en rapport avec l'aigrette jaune de l'animal. « Macaroni » était un terme désignant une mode du XVIIIe siècle en Angleterre marquée par une ornementation flamboyante ou excessive.
L'étude de l'ADN mitochondrial et des noyaux des cellules de gorfous dorés met en évidence que la séparation d'avec le gorfou de Schlegel (Eudyptes schlegeli), l'espèce la plus proche, remonte à 1,5 million d'années. Il y a de telles similarités entre les séquences ADN des deux espèces que certains ornithologues dont les Australiens Les Christidis et Walter Boles considèrent le gorfou de Schlegel comme une sous-espèce de gorfou macaroni. Les deux espèces ont une apparence très similaire si ce n'est que le gorfou de Schlegel a un visage blanc alors que le gorfou doré à un visage noir. Trois cas d'hybridation entre le gorfou doré et le gorfou de Filhol (E. filholi, parfois considéré comme sous-espèce du bassin Indo-Pacifique du gorfou sauteur) ont été recensés sur l'île Heard et l'île Marion entre 1987 et 1988 lors des Australian National Antarctic Research Expeditions.
Le manchot est un animal souvent utilisé dans les dessins animés pour enfants. Ainsi, eu égard à son aspect particulier, on trouve des gorfous dorés dans certains médias animés récents. Dans le film d'animation Les Rois de la glisse, le personnage principal, Cody, est un gorfou doré vivant dans une colonie en Antarctique et rêvant de faire du surf sur les plages hawaïennes. Dans Happy Feet, un autre long métrage d'animation mettant en scène des manchots, l'un des personnages secondaires, Lovelace, est un gorfou doré qui a été bagué par des humains et qui prétend que ce sont des êtres surnaturels qui lui ont donné le bracelet. Dans la série animée Mon copain de classe est un singe, l'un des personnages, Nathaniel, est un gorfou doré.
On le trouve aussi dans une série de jeux vidéo japonais mettant en scène deux héros, Rocky et Hopper, deux gorfous dorés. Cette série compte deux titres : Iwatobi Penguin: Rocky × Hopper et Iwatobi Penguin: Rocky × Hopper 2 − Tantei Monogatari.
Le gorfou doré a été également utilisé comme emblème décoratif en philatélie (par exemple dans les timbres des Terres australes et antarctiques françaises 2006) et en héraldique (armoiries de la Géorgie du Sud-et-les Îles Sandwich du Sud).