Grégarine - Définition

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Introduction

Gregarine
Classification
Domaine Eukaryota
Sous-domaine Bikonta
Division Alveolata
Embranchement Apicomplexa
Classe Conoidasida
Sous-classe
Gregarinasina
Synonymes
Gregarinea

Les grégarines (sous-classe gregarinasina ou gregarinea, du latin grex troupeau ) sont des micro-organismes protistes, faisant partie des apicomplexants : elles constituent une classe d'apicomplexes représentées par des milliers d'espèces réparties dans des groupes aussi divers que les annélides, holothuries, crustacés, mollusques, myriapodes, insectes, prochordés.

Les sporozoaïres parasites des cellules des invertébrés arthropodes (insectes (blattes, coléoptères ) et crustacés, (homards crabes)... et mollusques) des vers, des échinodermes, des cœlentérés etc. sont appelés grégarines, de la classe des télosporidies .

Découverte

Grégarines velues des lombrics, Natathnaël Lieberkund in : Bulletins de l'Académie royale des sciences et belles-lettres de Belgique, 1854
  • C'est Léon Dufour, au XIXe siècle qui a proposé le nom de grégarine pour désigner des parasites « vivant en grand nombre » selon sa définition dans l'intestin de divers insectes .
  • Les découvertes de nouvelles espèces se firent petit à petit. Par exemple : l'espèce zygocystis ephemerae, grégarine des éphéméroptères : « fut découverte en 1848 par Frantzius chez ephemera vulgata, puis redécrite sous le nom de Gamocystis fran-cisci par A. Schneider (1882), de gamocystis ephemerae par Labbé (1899). »
  • Quelques chercheurs et spécialistes reconnus :
    • Aimé Schneider qui donna son nom à quelques espèces de grégarines.
    • Jean Théodoridès : entré au CNRS en 1949, il effectua la majeure partie de sa carrière au laboratoire d'évolution des êtres organisés. Pendant plus de trente ans, il y poursuivit l'étude des grégarines, classe des apicomplexa exclusivement représentée chez les invertébrés. Il restera le spécialiste mondial de ces protozoaires parasites auxquels il a consacré près de 100 publications. (...) Avec Pierre-Paul Grassé, il entreprit en 1955 l'étude des grégarines en microscopie électronique et c'est ce matériel qui révéla la présence de l’ergastoplasme chez les protozoaires.
    • Isabelle Desportes est actuellement la grande spécialiste française des grégarines.

Habitat

  • Clepsidrina munieri : tube digestif du coléoptère timarcia tenebricosa
  • Botriopsis pyxinia, schneideria : tube digestif du coléoptère
  • Didymophyes gigantea  : larves des oryctes et des phyllignathus
  • Diplocystis zootermopsidis sp.n. (eugregarina diplocystidae) : termites
  • Gregarina polymorpha et cuneata : vers de farine Tenebrio molitor
  • Monocystis agilis : ver de terre
  • Porospora gigantea : intestin du homard
  • Stylorhinchus longicollis : blaps
  • Zygocystis ephemerae et enterocystis : éphéméroptères
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