Les grossesses chez les femmes âgées constituent un sujet de controverse et de discussion. Certains s'opposent à ces maternités tardives en raison des risques qu'elles impliquent pour la santé, ou de la crainte qu'une mère trop vieille serait de moins en moins capable de soigner un enfant à mesure qu'elle prendrait de l'âge, alors que d'autres soutiennent qu'avoir un enfant est un droit fondamental et que ce qui compte c'est l'engagement des parents au service du bien-être d'un enfant, et non leur âge.
Une enquête parmi les Australiens sur les attitudes vis-à-vis de la grossesse chez les femmes âgées de plus de cinquante ans a montré que 54.6 % d'entre eux trouvaient acceptable pour une femme ménopausée d'utiliser ses propres ovules mis en réserve et que 37.9 % trouvaient acceptable pour ces mêmes femmes de recevoir un don d'ovules ou d'embryons.
Les gouvernements ont pris quelquefois des mesures pour réglementer ou restreindre les grossesses dans la dernière partie de la vie. Dans les années 1990, la France a approuvé une loi interdisant la grossesse après la ménopause ; le ministre de la Santé de l'époque Philippe Douste-Blazy disait qu'elle était immorale aussi bien que dangereuse pour la santé de la mère et de l'enfant. En Italie, l'Association des médecins et dentistes a interdit à ses membres de traiter pour la fertilité les femmes âgées de plus de cinquante ans. En Grande-Bretagne, Virginia Bottomley, alors secrétaire d'État pour la Santé, a déclaré : « les femmes n'ont pas droit à avoir un enfant ; c'est l'enfant qui a droit à une famille normale ». Cependant, en 2005, les restrictions d'âge pour la FIV ont été officiellement supprimées au Royaume-Uni.
Les restrictions juridiques ne sont qu'un des obstacles que doivent franchir les femmes qui cherchent une FIV, car de nombreuses cliniques et hôpitaux de fertilité définissent des limites d'âge de leur propre chef.