Aux États-Unis, plusieurs banques exigent des frais pour l'utilisation de leurs GAB. La plupart du temps, ils sont exigés des non-membres, mais peuvent être exigés de tous les utilisateurs. Plusieurs utilisateurs s'opposent aux frais d'utilisation, car un retrait effectué par le biais d'un GAB est notablement moins coûteux qu'un fait auprès d'un guichetier. Les banques canadiennes exigent également des frais d'utilisation des non-membres, ce qui attire beaucoup d'attention dans le parlement canadien.
Les frais d'utilisation d'un GAB sont la surcharge et les frais de transaction. La surcharge peut être imposée par la société qui déploie les GAB et est directement facturée au client. Le montant de surcharge a augmenté au fur et à mesure que le nombre de GAB a augmenté, car le nombre de transactions bancaires via un GAB est demeuré stable. Les frais de transaction, ou frais « étrangers », sont facturés par l'émetteur de la carte pour une transaction qui survient en dehors de son réseau de GAB. Ces frais augmentent également, car les institutions bancaires souhaitent obtenir plus de revenus via ceux-ci.
Quand les surcharges apparurent dans les années 1980, il en coûtait environ 0,25 USD. Cependant, ils ont rapidement augmenté. Ils sont régulièrement à 1,50 USD, et peuvent aller jusqu’à 5 USD, surtout dans les proximités des bars et des casinos. Dans le cas où le retrait est fait en dehors du réseau d'une banque, le frais d'utilisation peut atteindre 10 USD.
Les GAB sont situés dans les banques et aussi dans des centres commerciaux, des supermarchés et des restaurants. Pour un opérateur de GAB, ces machines sont sur les lieux ou non. Les GAB sur les lieux sont habituellement des appareils plus sophistiqués et donc plus coûteux, alors que les autres sont surtout déployés par d'importantes organisations financières ou des organismes de vente indépendantes (par exemple, des chaînes de magasins). Ces organismes sont les principaux responsables du déploiement des GAB aux États-Unis, possédant plus de 60% des 396 000 GAB installés.
Parfois, les frais d'utilisation d'un GAB sont annoncés. Il s'agit d'une obligation légale. Cette annonce survient lorsque vous naviguez dans un menu ou bien un autocollant est mis sur l'appareil. Les frais de transaction ne sont pas annoncés, car ils sont facturés par la banque, pas le propriétaire du GAB.
En Grande-Bretagne, la réaction populaire contre les frais d'utilisation de GAB fut si vive qu'ils ont été éliminés, peu importe la relation de l'utilisateur avec l'institution financière. C'est la banque de l'utilisateur qui verse des frais pour chaque utilisation d'un GAB par l'un de ses clients. En décembre 2005, la banque First Direct a demandé à ses clients d'utiliser le plus possible les GAB de HSBC, sa banque mère, dans le but de ramener les frais de First Direct à un niveau acceptable.
Le nombre de GAB augmente sans cesse en Grande-Bretagne, se retrouvant pour la plupart dans des garages, des boîtes de nuit et autres endroits où il y a des transactions financières. Les frais peuvent osciller entre £1,50 et £2, mais il y a des exemples où les frais atteignent £5 et plus.
Ces dernières années, on constate une véritable explosion du nombre de GAB. Afin de limiter les risques de braquage, la plupart des agences bancaires ne manipulent plus le moindre billet. Sont alors créés ce qu'on appelle dans le jargon des "murs d'argents", qui se composent de GAB classiques (permettant le retrait d'espèces) mais aussi d'appareils multifonctions permettant d'effectuer des dépôts de billets, des dépôts de chèques ou de monnaie.
Le plus souvent, les agences ne gèrent plus les GAB. La maintenance des appareils, ou les clés des locaux, l'approvisionnement en espèces et la gestion comptable sont confiées à des prestataires externes tels que : Loomis, Prosegur, Brinks, Valtis, etc.
En argot français le terme « tirette » est le surnom des GAB. À La Réunion, ils sont appelés « gabiers ».