Henri-Jacques Espérandieu - Définition

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Introduction

Henri-Jacques Espérandieu
Henri-Jacques Espérandieu
Présentation
Naissance 22 février 1829
Nîmes
Décès 11 novembre 1874 (à 45 ans)
Marseille
Nationalité France  France
Formation ENSBA
Œuvre
Réalisations Cathédrale de Marseille,
Notre-Dame de la Garde,
Palais Longchamp
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur


Henri-Jacques Espérandieu né à Nîmes le 22 février 1829 et mort à Marseille le 11 novembre 1874 est un architecte d’origine protestante qui fait toute sa carrière à Marseille où il réalise quelques-uns des monuments les plus célèbres de la ville.

Biographie

Henri Espérandieu est né à Nîmes le 22 février 1829 dans une famille de religion protestante de milieu modeste. Il est d’abord placé à l’école mutuelle protestante où il se fait remarquer par son ardeur au travail. Son père obtient en 1840 une bourse pour qu’il entre au collège royal de Nîmes où il manifeste son goût pour le dessin et les mathématiques.

Il observe les travaux de construction de l’église Saint-Paul à Nîmes située à proximité de la maison paternelle, ce qui déclenche sa vocation : il sera architecte. Les travaux de construction de cette église sont effectués sous la direction de Charles-Auguste Questel, membre de l’Institut et architecte du palais de Versailles. Son père arrive à prendre contact avec Questel qui s’engage à faire rentrer le jeune Espérandieu dans un cabinet d’architecture parisien.

Le 23 octobre 1845 Henri Espérandieu quitte Nîmes pour se rendre à Paris en compagnie de son ami Ernest Roussel. Il loge chez son oncle, maître d’hôtel à Paris, et entre en octobre 1845 dans l’atelier de Léon Vaudoyer. Ce contact avec l’atelier est pour lui des plus heureux ; il écrira : « C’est un vrai plaisir de travailler dans ces ateliers…où le plus fort vient en aide au plus faible. » Le 16 décembre 1846 il est reçu premier à l’école des Beaux-arts à Paris. Il réalise des études rémunérées pour alléger l’effort financier de son père. Il fait les projets d’une gare, d’un pont suspendu, d’une maison de campagne, etc.

À partir de 1850, Questel le fait entrer dans son agence et l’associe à la mise au net des dessins définitifs pour l’église Saint-Paul de Nîmes. Questel, chargé de l’entretien du domaine de Versailles et des modifications à apporter au château, l’associe aux travaux et au suivi des chantiers.

À compter de mai 1852, il partage son temps entre les ateliers de Questel et de Vaudoyer. Ce dernier est chargé de la construction de la Cathédrale de la Major à Marseille dont la première pierre est posée le 26 septembre 1852. Il propose à Espérandieu d’être son représentant sur place. La nomination officielle d’Espérandieu comme inspecteur des travaux de la Cathédrale ne sera faite que le 22 mai 1854 : c’est le début de sa brillante carrière d’architecte à Marseille où il s’installe définitivement en 1855.

À noter que sa ville natale ne lui offrira jamais l'opportunité de réaliser quelque édifice ; son très intéressant projet pour l'église St Baudile de Nîmes sera malheureusement écarté par un jury ( catholique ) dont on peut fortement douter de l'objectivité ...

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