Kenyanthropus platyops > (-3,5 à -3,2 Millions d'années)
Australopithèques graciles
Australopithecus anamensis > (-4,2 à -3,8 Millions d'années)
Australopithecus afarensis > (-4,1 à -3 Millions d'années), espèce à laquelle appartient le fossile surnommé « Lucy » (syn. Praeanthropus africanus).
Australopithecus bahrelghazali (-3,5 à - 3 Millions d'années), espèce à laquelle appartient le fossile surnommé « Abel ».
Australopithecus africanus > (-3,5 à -2,5 Millions d'années)
Australopithecus garhi > (-2,6 Millions d'années)
Paranthropes ou australopithèques robustes
Australopithecus aethiopicus > (-2,7 à -2,3 Millions d'années)
Australopithecus boisei > (-2,4 à -1,2 Millions d'années)
Australopithecus robustus > (-1,8 à -1,5 Million d'années)
représentants du genre Homo
Homo rudolfensis > (-2,4 à -1,8 Millions d'années), l'humain du lac Rudolf
Homo habilis > (-2,4 à -1,6 Millions d'années), l'humain habile
Homo georgicus > (-1,8 à -1,2 Million d'années), probablement le premier représentant du genre Homo hors d'Afrique, l'humain de Géorgie.
Homo ergaster > (-1,9 à -1 Million d'années), l'humain industrieux
Homo antecessor > (-1,2 Million d'années à -700 000 ans), l'humain avant-coureur
Homo erectus > (-1 Million d'années à -300 000 ans), l'humain érigé
Homo heidelbergensis > (-600 000 à -200 000 ans), l'humain de Heidelberg
Homo helmei > (-500 000 à 300 000 ans)
Homo neanderthalensis > (-250 000 à -28 000 ans), l'humain de Néandertal
Homo sapiens idaltu > (-195 000 à -154 000 ans)
Homo rhodesiensis > (-300 000 à -125 000 ans), l’humain de Rhodésie.
Homo floresiensis > (-95 000 à -12 000 ans), l'humain de Flores.
Homo soloensis > (-95 000 à -12 000 ans)
Homo sapiens > (-200 000 ans à nos jours), l'humain actuel ou « humain sage ».
Certains auteurs plaident pour le regroupement de l'ensemble des Hominini sous le genre Homo.
Protection
En 2006, la plupart des espèces actuelles de grands singes, sauf l'homme, sont menacées. Outre la chasse pour la viande et les trophées, la capture pour l'exportation, les grands singes sont surtout menacés par la destruction de leur habitat naturel (notamment les forêts tropicales). Le Programme des Nations unies pour l'environnement et l'UNESCO ont lancé en 2001, le Great Apes Survival Project afin de protéger ces espèces en impliquant les populations locales.
Le débat sur les droits des grands singes a évolué sur la fin du XXe siècle. Deux chercheurs américains, Peter Singer et Paola Cavalieri, ont présenté une « déclaration sur les grands singes anthropoïdes » en 1993 qui revendique en leur nom le droit à la vie, la protection de la liberté individuelle et la prohibition de la torture. La Nouvelle-Zélande est le premier pays à l'avoir adopté en 1999 avec une loi leur reconnaissant ces trois droits fondamentaux. L'Espagne s'apprête à adopter une règlementation similaire. Cette reconnaissance, du fait qu'elle implique de facto la création d'une échelle de valeur animale, est contestée par certains scientifiques.