Plus d'un tiers des ventes d'Indra proviennent des marchés internationaux et en 2009, plus de 100 pays avaient passé des alliances ou avaient développé des projets avec la société. Elle compte des filiales dans 40 pays.
D'abord connue pour sa position de leader mondial du contrôle du trafic aérien, ses technologies spécialisées dans les processus électoraux a permis d'organiser plus de 300 élections dans 18 pays. Par ailleurs, elle a mis en place des solutions permettant d'offrir un service de téléphonie mobile à plus de 250 millions de clients dans 20 pays. Elle a vendu des systèmes de sécurité et de défense de premier niveau sur les 5 continents et elle est devenue une référence internationale en matière d'administration électronique et d'e-santé.
Elle dispose également d'un réseau de centres d'excellence et de centres de développement de logiciels partout dans le monde : Europe de l'Est (Moldavie, Bratislava en Slovaquie), Amérique latine (Mexique, Argentine, Colombie, Brésil et Panama), Asie du sud-est (Philippines) et Australie, sans oublier l'Espagne. Elle a passé des accords avec plus de 100 universités et centres de recherche avec lesquels elle conduit des projets de RD, soutient des chaires et des collaborations afin d'intégrer des professionnels intéressés par les nouvelles technologies.
Ces cinq dernières années, Indra a continué à se développer et son chiffres d'affaires a augmenté d'environ 10 %, un résultat supérieur à ceux de l'industrie et des principaux concurrents. En 2009, la passation de marchés a été une fois de plus supérieure aux ventes, avec 2,697 milliards d'euros à la fin de l'exercice, ce qui représente 1,07 fois les ventes de l'année.
En termes de rentabilité, le résultat d'exploitation (EBIT) de la société a plus augmenté que les ventes, ce qui a permis de faire croire l'EBIT de 11,4 % fin 2009, un niveau qui confirme Indra dans le groupe de tête de ce secteur. Quant au résultat net attribuable, il a également augmenté significativement pour atteindre les 196 millions d'euros fin 2008, c'est-à-dire 7% de plus que fin 2008.
[3]
Indra souhaite contribuer à l'utilisation de la technologie comme un élément accessible pour garantir son efficacité et son utilité. C'est pourquoi elle soutient la recherche et le développement de projets. Ainsi, elle a reçu le prix Innowatio 2001 et celui de la fondation Adecco 2007. Elle participe fréquemment aux plates-formes technologiques, conférences internationales et ses projets sont diffusés dans les principaux médias. De plus, l'entreprise collabore avec des organismes du savoir, sous le nom Chaires Indra de technologie accessible, pour développer des solutions et des services innovants dans le domaine de l'accessibilité et de l'intégration. La souris virtuelle Headmouse, le projet GANAS (qui convertit un texte en langue des signes pour les personnes malentendantes) ou la création d'un visage virtuel en trois dimensions comme premier pas vers la création d'un entraineur virtuel (Virtual Coach) ne sont que quelques-uns des projets que la société a développé dans ce domaine.
Les actionnaires principaux dont la participation dépasse les 3 % sont : Caja Madrid, avec 20 %, Corporación Financiera Alba avec 10 %, Casa Grande de Cartagena avec 5,68 %, CajAstur avec 5 % et Gas Natural avec 5 %.
Indra fait partie de l'indice espagnol IBEX 35 depuis le 1er juillet 1999. Elle figure également parmi certains indices boursiers internationaux tels que FTSE eTX, Dow Jones Global Index et MSCI. Les valeurs d'Indra sont cotées aux indices Dow Jones Sustainability World Index (DJSWI) et Dow Jones STOXX Sustainability Index (DJSI STOXX) qui retiennent parmi les entreprises les plus importantes du monde et du continent européen, celles qui consacrent des efforts importants pour adapter leur activité aux critères du développement durable.