Dans la ligne du projet Joubin de 1917, Gaston Berger, directeur général de l'enseignement supérieur, propose de rassembler l'enseignement supérieur scientifique et technique de Lyon sur le site de la Doua. "L’Insa" doit y former 1000 ingénieurs et 1000 techniciens par an, et les écoles lyonnaises en deviendront des départements spécialisés.
Cette suggestion de l'administration replace tout particulièrement l'Ecole Centrale de Lyon dans une position délicate. Jean Rodet, élu depuis peu président du conseil d'administration de l'Ecole Centrale, et Paul Comparat, souhaitent éclairer l'initiateur du projet sur les enjeux locaux de recherche: Une rencontre avec Gaston Berger fixe définitivement les positions, et la naissance de l' Insa de Lyon se fera sur une base de collaboration entre Ecole Centrale et l'INSA, collaboration qui existe toujours aujourd'hui au travers de nombreux accords et conseils scientifiques menés de concert.
Dès février 1957, les 100 hectares du terrain de la Doua sont pratiquement libérés par les trois organismes qui se les partageaient : l’armée, la Société hippique de Lyon et les PTT qui avaient là leur relais de radio télécommunications. Ils s’effacèrent devant le grand projet qui marqua l’avènement d’une nouvelle conception d’enseignement des ingénieurs. Pour la première rentrée en 1957, il fallut construire directement, sinon le futur Institut, du moins les bâtiments nécessaires à une première année accueillant 300 élèves.
Si le pari d’ouvrir l’Institut dès le mois de novembre 1957 a été tenu, cela était dû pour une bonne part à des innovations dans les méthodes de travail adoptées par les réalisateurs.
La construction fut donc éclair, les plans des bâtiments furent tracés presque à mesure qu’ils se construisaient. L’architecte était M. Jacques Perrin-Fayolle, Premier Grand Prix de Rome (architecture).
Aujourd'hui l'INSA s'inscrit comme une école de référence régulièrement citée dans les enquêtes et palmarès des journaux spécialisés.
L'INSA de Lyon a une capacité d'hébergement de 2 700 étudiants dans ses onze résidences et dispose de multiples services de restauration. On compte quatre restaurants : un grill (Le Grillon), une pizzeria (L'Olivier), un restaurant traditionnel (Castor & Pollux) et un restaurant à emporter (Le Prévert).
6 pôles de compétence
Avec 20 laboratoires, dont 16 contractualisés avec des établissement public à caractère scientifique et technologique (16 CNRS, 1 INSERM, 1 INRA), l’INSA de Lyon constitue un grand centre de recherche positionné en réponse à des enjeux sociaux-économiques. Elle est constituée d'environ 650 enseignants-chercheurs et chercheurs, 250 étudiants en Master recherche, 640 doctorants, et environ 130 thèses sont soutenues par an.
INSAVALOR, filiale de l’INSA de Lyon, a pour mission principale le transfert et la valorisation des activités de recherche menées par les 27 laboratoires de recherche. Passerelle entre le monde de la recherche et celui de l'économie, INSAVALOR s'efforce d'accompagner les entreprises souhaitant s'engager dans des travaux de recherche en partenariat, en contribuant à :
INSACAST est la filiale de l’INSA de Lyon spécialisée dans la formation tout au long de la vie. INSACAST accueille 2 500 stagiaires et réalise plus de 350 actions de formation par an. Les champs d'interventions d'INSACAST s'appuient largement sur l'expertise et les savoir-faire de l'INSA de Lyon pour développer une offre large de produits de formations dans les domaines scientifiques et techniques mais aussi sur des thématiques plus transversales telles que le management, la gestion de projet, la qualité.