Lampyre ou luciole, ou mouche à feu | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Arthropoda | ||||||||
Sous-embr. | Hexapoda | ||||||||
Classe | Insecta | ||||||||
Sous-classe | Pterygota | ||||||||
Infra-classe | Neoptera | ||||||||
Super-ordre | Endopterygota | ||||||||
Ordre | Coleoptera | ||||||||
Sous-ordre | Polyphaga | ||||||||
Super-famille | Elateroidea | ||||||||
Famille | |||||||||
Lampyridae Latreille, 1817 | |||||||||
Sous-familles de rang inférieur | |||||||||
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La famille des lucioles regroupe plus de 2 000 espèces connues de coléoptère produisant presque tous de la lumière (jaune à verdâtre), à l'état de larve et/ou adulte, réparties sur tous les continents. Cet insecte, en tant que petit prédateur de la strate herbacée et buissonnante, joue un rôle important dans sa niche écologique en limitant notamment la pullulation des chenilles et escargots.
Bien que l'espèce fasse partie des coléoptères, la femelle ne peut pas voler, d'où le nom de "ver".
Leurs larves dites "vers luisants" vivent dans les forêts, les bocages, les landes, les ripisylves, souvent cachées le jour sous les tapis de feuilles mortes où elles recherchent des escargots, larves, vers qu'elles consomment après les avoir paralysés.
Le plus connu est le Lampyre ou Ver luisant commun (Lampyris noctiluca).
Dans l'hémisphère nord, les larves cessent de se nourrir en mai ou juin, se transforment en nymphe d'où émergera un coléoptère adulte.
La nuit la femelle émet une lumière de couleur verte laser, relativement puissante.
Les mâles de chaque espèce émettent un signal lumineux plus fort que les femelles, et différent de celui d'autres espèces. Les gros yeux noirs des mâles sont sensibles à la lumière, et permettent ainsi aux couples de se trouver, pour assurer la reproduction.
Les œufs et les larves (dites « vers luisants ») peuvent aussi émettre de la lumière.
L'espèce est sensible aux insecticides, à la régression de ses proies et de ses habitats, mais semble-t-il aussi au phénomène dit de « pollution lumineuse ». Il faut 5000 lucioles environ pour produire une lumière équivalente à celle d'une bougie. L'éclairage artificiel peut perturber les lucioles comme il perturbe de nombreuses autres espèces nocturnes. On trouve par exemple des larves qui montent sur des poteaux de lampadaire pour se transformer en pupe, en s'exposant à leurs prédateurs diurnes et au soleil qui risque de les déshydrater. Certains individus sont également attirés et « piégés » par des diodes électroluminescentes émettant dans certaines longueurs d'onde.