Cet article liste les abbayes bénédictines actives ou ayant existé sur le territoire français actuel. Il s'agit des abbayes de religieux (moines, moniales) suivant la règle de saint Benoît, à l'exclusion des cisterciens.
Ces abbayes ont formé, à différentes époques, des ordres, congrégations ou groupements, dont les principaux, pour les abbayes françaises, sont :
l'ordre monastique de Chalais (Chalaisiens)
l'ordre de Cluny (Clunisiens)
l'ordre de Fontevraud (Fontevristes)
l'ordre des Célestins
la congrégation de Saint-Victor de Marseille (Victorins)
la congrégation du Mont-Cassin (Cassiniens) (1504-?) (Lérins)
la congrégation de Chezal-Benoît (1516-1636)
la congrégation de la Chaise-Dieu (1080-1640) (Casadéens)
la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hidulphe (Vannistes) (1604-?)
la congrégation de Tiron (Tironiens ou Moines gris)
la congrégation des Exempts de Flandre (1569-1781)
la congrégation des Exempts de France (1579-1770)
la société de Bretagne (1604-1628)
la congrégation des Allobroges (1624-?)
la congrégation de Bursfeld
la congrégation d'Alsace
la congrégation bénédictine anglaise (1612-?)
le groupement d'Afflighem
la congrégation de Saint-Maur (Mauristes) (1621-?)
la congrégation des moines ermites de Camaldoli (Camaldules)
la congrégation du Mont-Olivet (Olivétains et Olivétaines)
la fédération du Cœur Immaculé de Marie
Les dates indiquées entre parenthèses correspondent au début et à la fin du statut canonique d'abbaye bénédictine, mais ne coincident pas obligatoirement avec la création et à la disparition du monastère.
Les abbayes bénédictines actives sont signalées en caractères épais.
Ne figurent pas dans cette liste les prieurés dépendant des abbayes citées, à l'exception de quelques prieurés conventuels importants.
Abbaye Saint-Sauveur d'Aniane, moines, diocèse de Maguelonne, puis de Montpellier (782-?) (Aniane, Hérault)
Abbaye d'Arcisses, moniales, diocèse de Chartres
Abbaye Notre-Dame d'Argentan, moniales (transférées d'Almenêches en 1736, dispersées à la Révolution, regroupées à Vimoutiers en 1822, revenues à Argentan en 1830, réfugiées à Sées de 1944 à 1958) (Argentan, Orne).