Maladie coronarienne - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Examens complémentaires

  • Épreuve d’effort

Lorsque les douleurs surviennent à l’effort.

    • Déroulement de l'examen : sur un vélo ou un tapis roulant, le patient est mis sous ECG. L'examen consiste à faire accélérer le cœur par l'augmentation, toutes les 3 minutes, de la résistance du pédalier (vélo) ou de la pente du tapis. Arrêt lorsque l’on a atteint la fréquence cardiaque maximale théorique, soit 220 - l’âge du patient.
    • But : obtenir 95 % de la fréquence maximale théorique (FMT). L'épreuve d’effort est positive lorsqu’on remarque des anomalies à l’ECG au moment de l’atteinte de la FMT. Lorsque l’on n’arrive pas à atteindre la FMT, l’examen est ininterprétable.

Même principe que l'épreuve d’effort, mais sous échographie. Le patient est allongé sur une table avec un pédalier au niveau des pieds et le praticien augmente la résistance toutes les 3 minutes. On peut remplacer le pédalier par une perfusion de dobutamine. Les zones du cœur qui ne se contractent plus ou mal au cours du test montrent qu’elles sont irriguées par une artère rétrécie.

Cet examen couple l’épreuve d’effort à un traceur radio-actif, injecté par voie intraveineuse, qui va se fixer sur les cellules cardiaques vivantes. Examen en 2 temps : On commence par une épreuve d’effort. Lorsque le patient atteint la FMT, le praticien injecte le thallium qui va aller se fixer sur les cellules cardiaques saines. On procède alors à une scintigraphie. On arrête l'épreuve d’effort et on refait une scintigraphie 6 h plus tard, et on compare. En comparant les 2 images, on examine :

    • Les régions qui fixent le traceur au repos et à l’effort : régions irriguées normalement
    • Les régions qui ne fixent le traceur ni au repos, ni à l’effort : régions cicatricielles mortes
    • Les régions qui ne fixent rien, ou mal à l’effort et normalement au repos : cellules vivantes, mais rétrécissement du territoire, ce qui ne permet pas d’apporter suffisamment de traceur pendant l’effort.
  • Holter rythmique

Le patient est relié à un holter (EGC portable) pour analyser les segments ST et diagnostiquer des périodes d’ischémies silencieuses, pendant 24 ou 48 h.

Examen morphologique qui permet de diagnostiquer un rétrécissement artériel. On anésthésie localelement le point de ponction (le pli de l’aine ou la gouttière radiale), puis on injecte de l’iode pour opacifier les artères ; le tout étant filmé au rayon X.

Conclusion

  • Insuffisance coronaire = déséquilibre entre apport et besoin
  • L'ECG peut être normal.
  • Toujours un traitement par médicaments
Page générée en 0.109 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise