C'est un petit oiseau de 14 centimètres de long queue comprise pour un poids de 10,6 g chez le mâle, 9,6 chez la femelle; le mâle a le front et la région des oreilles d'un bleu brillant; la gorge est violette; la queue, la poitrine et les ailes d'un bleu soutenu, le bec, une bande sur les yeux et une autre sur la poitrine sont noirs; les pattes sont marron. En dehors de la période de reproduction, le mâle est marron avec du bleu dans les ailes et la queue. La femelle ressemble au mâle mais a une tache autour des yeux et le bec marron.
Les mâles immatures muent en plumage nuptial la première saison de reproduction après l'éclosion, mais cette mue peut être incomplète avec un plumage brun résiduel et le rester encore un an ou deux avant de s'achever complètement. Les deux sexes muent à l'automne après l'accouplement, les mâles perdant leur apparence nuptiale. Ils mueront de nouveau en plumage nuptial en hiver ou au printemps. Certains des mâles les plus âgés vont rester bleus toute l'année, muant directement du plumage nuptial d'une année sur l'autre. Le plumage bleu des mâles reproducteurs, en particulier au niveau des oreilles, est très irisé en raison de la disposition aplatie et tordue des barbules. Le plumage bleu reflète également fortement la lumière ultraviolette et ainsi il est plus visible des autres mérions dont la vision des couleurs s'étend dans cette partie du spectre.
Le chant est décrit comme une ritournelle expansive: il est plus grave et plus bruyant que chez d'autres Mérions et varie d'un individu à l'autre. Un simple et doux trrt sert d'appel de contact dans un groupe à la recherche de nourriture tandis que le cri d'alarme est un tsit. Les coucous et autres intrus peuvent être accueillis par une posture de menace et un crissement continu. Les femelles émettent une sorte de ronronnement tout en couvant.
La taxonomie actuelle reconnaît quatre sous-espèces: Malurus splendens splendens trouvè dans le sud et le centre de l'Australie-Occidentale, Malurus splendens melanotus à l'intérieur de l'Australie orientale, Malurus splendens musgravi dans le centre de l'Australie, sous-espèce connue autrefois sous le nom de M. S. callainus et Malurus splendens emmottorum dans le sud-ouest du Queensland.
Au départ, ces sous-espèces étaient considérées comme des espèces séparées, retrouvées parfois loin de leur domaine mélangées entre elles. Toutefois, lorsqu'on a mieux connu l'intérieur de l'Australie, on a constaté l'existence de zones d'hybridation où les sous-espèces se reproduisaient. Aussi, en 1975, les différentes formes ont été reclassées en tant que sous-espèces de Malurus splendens.
Dans sa monographie de 1982, l'ornithologue Richard Schodde propose une origine méridionale de l'ancêtre commun des Mérions splendide et superbe. À un moment donné dans le passé, le groupé a été scindé en deux zones distinctes, l'une au sud-ouest (pour le Mérion splendide), l'autre au sud-est (superbe) de l'Australie. Comme le sud-ouest était plus sec que le sud-est, une fois que les conditions de vie ontétaient plus favorables, les formes Splendides ont été plus en mesure de se propager dans les régions intérieures. Ce nouveau territoire a ensuite été divisé en au moins trois enclaves qui ont évolué isolement à la suite des périodes glaciaires sèches jusqu'à l'actuel climat plus favorable qui a vu leur territoire s'étendre à nouveau et permettre aux Mérions de s'hybrider la où leurs territoires se chevauchent. Ceci suggère que l'origine de la scission n'est que très récente car les sous-espèces n'ont pas eu assez de temps pour se spécialiser. D'autres études moléculaires pourraient venir modifier ce qui n'est qu'une hypothèse.