Môle défensif de Montfaucon - Définition

Introduction

Môle défensif de Montfaucon
Fait partie de Réseau de fortification de Besançon
Besançon
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Type d'ouvrage	Fort, magasin , batterie
Construction	De 1870 à 1889.
Matériaux utilisés	Maçonnerie
Hauteur	5 à 10 mètres
Utilisation	Fortification
Utilisation actuelle	Armée de terre
Appartient à	Armée de terre

Le môle défensif de Montfaucon est une association d'un fort, d'une redoute, et de divers autres bâtiments militaires formant un système défensif protégeant la ville de Besançon.

Description du môle

Le môle est situé dans le village de Montfaucon, à un peu plus de 11 kilomètres de Besançon, et à environ 1 kilomètre du cœur de Montfaucon. Les édifices furent construits en 1870 et terminés en 1889 et sont situés sur une colline de la rive gauche du Doubs, à environ 350 mètres d'altitude. Le môle est composé précisément de l'ancien fort de Montfaucon (1870) appelé aujourd'hui redoute de Montfaucon ou fort Donzelot, le fort neuf de Montfaucon (1874-1878) ainsi que sa batterie (appelée batterie de l'avancée), la batteries des Épresses (1883), la batterie des Rates (1883), les magasins des Épresses, du Trou au loup et de Montfaucon ainsi que l'abri-caverne de Montfaucon. Le môle pouvait contenir plus de 8000 hommes.

Catastrophe du fort de Montfaucon

Aux environ du 30 septembre 1906, une effroyable explosion retentit dans le petit village de Montfaucon, faisant éclater les vitres des bâtiments alentours. Les habitants du village, purent voir un scène des plus catastrophiques: Une partie du fort, tout proche, n'était plus qu'un tas de débris de pierre et de métaux dans lequel gisaient des corps. Une fois informés, des secours venus de Besançon s'organisèrent et travaillèrent sans relâche pour tenter de retrouver des survivants, au milieu des gravas. Le nombre de morts est inconnu, tout comme la cause exacte du drame, même si une mauvaise manipulation de la poudre semble être la cause la plus probable. Des funérailles militaires eurent lieu à Besançon, de nombreuses cartes postales le prouvent. Le Petit Journal ainsi que le Petit Parisien en a fait également ses gros titres [1]

Galerie

Le hangar à poudre après l'explosion

Les funérailles à Besançon