Ceci est une liste chronologique des actions entreprises par les autorités canadiennes (Santé Canada) au sujet du NDMA en tant que contaminant émergent.
Pour les eaux usées, il est possible d'utiliser deux méthodes pour dégrader la NDMA: soit par radiation Ultra-Violet (UV) pour dégrader la NDMA en DMA, soit par ozonolyse, où la NDMA donne l'ion diméthylamine.
La NDMA présente dans l’environnement aquatique est essentiellement éliminée par le processus de la photodégradation. La présence de substances organiques et de matière en suspension en fortes concentrations ralentit le processus de dégradation de la NDMA, car celui-ci dépend énormément des caractéristiques du milieu aquatique. La photodégradation est aussi considérablement réduite en absence de la lumière. Cette observation explique la persistance de la NDMA dans les eaux souterraines, contrairement à l’air où la teneur de cette substance est négligeable, particulièrement pendant la journée, car elle est détruite sous l’effet de la photolyse, pour former de la diméthylnitramine.
La biodégradation de la NDMA est légèrement plus lente en milieu anaérobie qu’en milieu aérobie. En effet, il y a une plus importante dégradation de la NDMA dans un sol aéré que dans un sol saturé d'eau. À la surface du sol, la NDMA est rapidement éliminée par photolyse et volatilisation. L'exposition préalable de la NDMA à des bactéries augmente aussi la biodégradation dans le sol.
L'utilisation de l'ozonolyse pour dégrader la NDMA peut être intéressante, car elle permet de réagir directement sur les composés organiques par une oxydation faite par des radicaux •OH. Cela fonctionne très bien sur les composés amines et aromatiques. Il est possible d’ajouter du peroxyde d’hydrogène pour augmenter la production des radicaux.