L’Union soviétique s’etait dotée d’un programme de navette spatiale à l’image de celui des États-Unis. Deux navettes ont été construites bien qu’une seule, Bourane, dont le nom signifie tempête de neige, ait effectué un vol orbital sans équipage, entièrement automatisé le 15 novembre 1988. La seconde ( Seconde est le féminin de l'adjectif second, qui vient immédiatement après le premier ou qui...) navette (Une navette spatiale, dans le domaine de l'astronautique, est un véhicule aérospatial...) Ptichka n’a pu être achevée pour manque de fonds. Le programme fut abandonné en 1993, après l’effondrement de l’Union.
D’un point (Graphie) de vue (La vue est le sens qui permet d'observer et d'analyser l'environnement par la réception et...) externe, la navette russe ressemble à l’américaine. Les différences se situent au niveau de la conception. Par exemple, elle ne possède pas de propulsion (La propulsion est le principe qui permet à un corps de se mouvoir dans son espace environnant....) propre pour le lancement, elle est portée par la fusée (Fusée peut faire référence à :) Energia (Energia ou Energiya (Энергия en russe) est un lanceur...). Deux des défaillances ayant conduit à la perte des navettes américaines n’auraient pas pu se produire sur Bourane, pour cause de conception différente :
Bourane n’a jamais eu d’équipage embarqué et est le seul appareil volant ayant décollé, fait le tour de la planète (Une planète est un corps céleste orbitant autour du Soleil ou d'une autre étoile de...) en orbite (En mécanique céleste, une orbite est la trajectoire que dessine dans l'espace un corps...) et atterri de manière automatique (L'automatique fait partie des sciences de l'ingénieur. Cette discipline traite de la...).