Le tissage, activité traditionnelle, fut très développé sur Naxos. S'ils étaient peu brodés, les tissus naxiotes étaient cependant assez renommés, principalement ceux des villages d'Apiráthos et Moni où chaque maison avait son métier. Aujourd'hui encore, les femmes de ces villages ont repris cette activité traditionnelle, produisant des tissus pour les vêtements, l'ameublement ou pour des sacs (les tagari). En 1987, une vingtaine de femmes d'Apiráthos, avec l'aide de Manolis Glezos, une figure politique nationale originaire du village, ont créé une Association féminine d'artisanat dont l'idée était de sauver les techniques traditionnelles de tissage, broderie et confiserie. Le produit de leur travail artisanal est vendu dans une petite boutique à l'entrée du village.
La gastronomie de l'île a ses spécialités purement naxiotes. Outre la « Patouda » de Pâques, on trouve aussi le « kalogero » à base d'aubergines et la « kephalopodia » (bouillon d'abats, de tête et de pieds typique d'Apiráthos) ainsi que des plats de lapin et de perdrix.
Le village d'Apiráthos est aussi connu pour sa poésie locale typique, les kotsakia : des chansons composées de deux octosyllabes iambiques ou trochaïques rimant. Elles sont composées en toute occasion. L'étude des plus anciennes et traditionnelles nous renseigne sur le mode de vie de l'île au cours de ces derniers siècles, comme sur les fêtes traditionnelles. De plus, lors de ces fêtes, un concours de kotsakia s'improvise souvent entre les hommes cherchant ainsi à prouver leur intelligence et leur verve. Les kotsakia ainsi qu'une autre forme de poésie locale (des poèmes de deux vers iambiques de quinze syllabes) sont accompagnés de musique jouée sur des instruments traditionnels et donnent lieu à des danses locales. Les plus connues sont celles du village de Koronída (ou Komiakí) : la « Vitzilaiadistikos », une danse collective d'hommes lors du carnaval au son de la cornemuse et la « Nikintrès » proche du syrtos.
Une des principales fêtes de l'île est, comme ailleurs en Grèce, Pâques. À cette occasion, les Naxiotes dégustent la « Patouda » qui est l'agneau pascal préparé à la mode locale. L'agneau est farci avec des herbes sauvages (Xorta), du riz, des œufs, des raisins, ses abats, du fromage de l'île et des herbes aromatiques locales. Il est cuit pendant des heures dans l’apodochara, un plat en terre cuite mis dans un four à bois.
Les Koudounatoi, surtout présents dans les villages de montagne d'Apiráthos et Filoti, pourraient remonter au culte antique de Dionysos. Lors du carnaval, surtout le samedi, dimanche et lundi, les Koudounatoi font leur apparition. Il s'agit de jeunes gens portant une cape avec un capuchon (abadeli) dont un mouchoir de soie ou de tulle masque le visage. Ils ont une corde entourée autour de la taille et de la poitrine d'où pendent des cloches. Dans la main droite, ils ont un bâton, la soba. Ils vont de maison en maison, accompagnant la « vieille » (l'un d'entre eux déguisé) et l'« ours » (l'un d'entre eux vêtu de peaux de mouton et avec une cloche de bouc autour du cou) accompagné de son « dresseur ». Les Koudounatoi parcourent toutes les pièces des maisons en agitant leurs cloches de manière à produire un « bruit diabolique ». Les habitants des maisons donnent des œufs à la « vieille » qui les transportent dans son panier. En chemin, les Koudounatoi frappent les passants de leur soba.
Le village de Mélanes organise tous les 31 mai ses Klidonas tandis qu'elles ont lieu le 23 juin ailleurs sur l'île. À la base feux de la Saint-Jean pour « brûler les orties », elles s'accompagnent d'une tradition liée au mariage. Les jeunes gens et jeunes femmes à marier doivent aller puiser une eau dans trois puits. Ils doivent alors traverser « trois carrefours, trois lieux secs et trois églises ». De retour chez eux, ils doivent pétrir des gâteaux avec cette eau et des quantités égales de farine et sel puis les faire frire et les manger. Pendant leur sommeil la nuit suivante, ils sont censés rêver de la personne qu'ils épouseront.
Autour des vendanges, diverses fêtes sont organisées, avant celles-ci ou lors du pressage. Les Chatzanémata sont les célébrations qui accompagnent la production du raki à partir de ce qui reste au fond de la cuve après le pressage (charani) mis en alambic. Les Chatzanémata sont l'occasion de manger des coings cuits sous la cendre qui sert à chauffer l'alambic.
La famille della Rocca, dont la présence sur l'île remonte à la fin du duché de Naxos a restauré une des tours du kastro et y organise régulièrement des événements culturels. Le plus important est le Festival de Naxos qui se déroule tous les étés depuis 2000. En 2007, il créa l'événement pour le cinquantenaire de la mort de Níkos Kazantzákis avec un spectacle de María Farantoúri. La première année, le festival avait reçu 3 000 € de la municipalité, puis les subventions s'arrêtèrent. Depuis 2007, le Ministère grec de la Culture accorde un soutien de 25 000 €.
Naxos dispose aujourd'hui de deux quotidiens : Naxos et Kykladiki, de sept stations de radio : Erasitechnikos (90.3), Pneumatiki Kivotos (92.3), Kyklades FM (97.6 and 104.4), Radiofonia Kykladon (101.3), Naxos FM (103.1), Mesogeios (105.4) et Space FM (107.5), ainsi que d'une chaîne de télévision locale : Zeus TV.
Le journal Naxos fut créé en 1894 et édité sur la première presse de l'île, arrivée dès 1890. Son grand concurrent, aujourd'hui disparu, fut l’Aigaion, créé en 1902. Ce dernier se voulait différent. Son mot d'ordre était : « Le but du journal n'est pas la publication des arrivées et départs des navires ni l'insertion ostentatoire de publicités pour les entreprises ».
Naxos a un grand nombre de clubs de sport : le Panaxiakos Omilos Kykladon, le Naxos Sport Club, le club sportif et culturel Zeus de Filoti, l’Asteras Tragaias du plateau de Traghéa, le Koronida Sport Club, le Naxos 2004, le club de l’Association d'Agersani, l’Anagennisi Eggaron, le Naxos Gymnastic Club et le Naxos Rifle Club.