En dépit des efforts des ornithologues et associations de protection de la nature, et malgré l’apparition de bâtiments de production, les compagnies qui exploitent ces nids de manière artisanale souvent, mais intensive, mettent en péril, au moins localement, certaines populations, dont la salangane au Viêt Nam.
Selon les producteurs, dans les années 2000, l’Indonésie produirait environ 70 % des nids vendus dans le monde (250 et 300 millions de dollars/an pour le pays).
Le Viêt Nam en cueillerait 2,5 t/an de nids, surtout à Khanh Hoa et en ce lieu presque uniquement pour l'exportation.
Dans certains pays, pour faire face à la régression des hirondelles (dont en Thaïlande et en Indonésie), depuis quelques dizaines d’années, des bâtiments spéciaux (bird-house ou maisons à hirondelles), parfois climatisés, sont construits de manière à y accueillir des centaines d'hirondelles, dont les nids seront récoltés. L'espèce recherchée est Aerodramus fushipagus.
Il arrive également qu’on achète aussi de vieilles maisons uniquement pour y laisser les hirondelles construire des nids. Il suffit dit-on que les maisons soient très sombres et très humides, comme dans une grotte, pour que l’hirondelle s’y installe, même en ville, en l’absence d’un environnement boisé ou naturel à proximité. L’hirondelle n’est pas chassée et est respectée dans la plupart des pays. En zone tropicale où la biomasse en insectes est très élevée, le nombre de nids produits dans une simple maison non habitée peut être élevé.
Il existe une Association des pays exportateurs de nids d'hirondelle.
Dans les grottes ou les « maisons d’oiseaux », le guano récolté peut aussi être récolté et vendu. Dans les grottes de Niah au Sarawak, une seule grotte (60 m de haut et 250 m de large, où les archéologues ont découvert de très anciennes traces de présence humaine) produit à elle seule outre des nids d'hirondelle, une récolte d’environ 1 tonne de guano-fossile par jour, transportée à dos d’homme dans la jungle jusqu’à la route la plus proche par sacs de 50 kg.