Pris avec d’autres opiacés, l’oxymorphone peut créer une dépression respiratoire, somnolence extrême évoluant parfois en coma, une flaccidité des muscles squelettiques, peau froide et moite, et parfois bradycardie et hypotension. Dans un cas de surdosage, un apnée, un Collapsus, un arrêt cardiaque, et la mort peuvent survenir. L’oxymorphone à doses équivalentes est légèrement plus toxique que la morphine, mais moins que les opioïdes entièrement synthétiques comme la méthadone et la péthidine. Aux doses thérapeutiques, la toxicité est principalement manifestée par myosis, nausée, et dans certains cas des mouvements musculaires involontaires en particulier dans les parties distales des extrémités et de l'épaule. Ceci est plus fréquent chez les patients prenant d'autres médicaments tels que des relaxants musculaires et en particulier certains analgésiques adjuvant.
La réaction entre l'oxymorphone et du HCl produit une poudre blanches et inodore. Celui-ci va s'assombrir lorsqu’il y aura une exposition prolongée à la lumière même si cela n'a pas d'effet sur la puissance du médicament. Un gramme d’oxymorphone est soluble dans 4 ml d'eau. L'injection de l’oxymorphone est disponible dans le commerce à un pH de 2,7 à 4,5.
Comme les autres analgésiques opioïde, l’oxymorphone peut avoir des effets tels que l’euphorie, anxiolyse et d’autres effets similaires qui peuvent causer des dépendances psychologique et physique très rapidement et lors de l’arrêt de sa consommation des symptômes des sevrages. L’oxymorphone peut être appelé par plusieurs autres noms par leurs utilisateurs tels que : blues, biscuits, blue heaven, new blues, octagon, pink, pink heaven, pink lady, mrs O, Orgasna, Pink O, The O bomb, etc...
Certains producteurs tels qu'Endo Pharmaceuticals considèrent ou bien sont en train de développer des vaporisateurs nasaux d’oxymorphone.
L’oxymorphone est produit à partir de la thébaïne, qui est un constituant mineur du pavot somnifère ('Papaver somniferum'). L’oxymorphone peut être aussi synthétisé à partir de la morphine ou de l’oxycodone, ce dernier étant un métabolite actif de la drogue.