Péthidine | |
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Général | |
Synonymes | Mépéridine |
No CAS | |
No EINECS | |
Code ATC | N02 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule brute | C15H21NO2 |
Masse molaire | 247,3327 ± 0,0143 g·mol-1 |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 270 °C |
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La péthidine (Dolantine®, Demerol®, anciennement Dolosal) est un antalgique opiacé de synthèse, dérivé de la pipéridine, morphinomimétique agoniste pur, classe 3 de l'OMS. En thérapeutique, elle est utilisée en intramusculaire sous la forme de chlorhydrate de péthidine. Elle possède un pouvoir histaminolibérateur qui rend l'utilisation en sous cutanée ou en intraveineux impossible.
L'une de ces particularités est qu'elle ne provoque pas de spasme du sphincter d'Oddi comme les autres opiacés et peut donc être utilisée en cas de pancréatite ou d'angiocholite. Elle possède des propriétés spasmolytiques, intéressantes pour certaines douleurs viscérales, mais ses effets secondaires ont très fortement réduit son usage.
- Contre indications absolues
- Contre indications relatives
Considérée comme un stupéfiant particulièrement dangereux, la péthidine ne peut être prescrite en France que par période de sept jours (au lieu de 28 jours pour les autres morphiniques).
Les plus fréquents sont la constipation, les nausées, les vomissements ; on note également comme avec tous les antalgiques majeurs, de la somnolence,des impressions vertigineuses, une hypotension orthostatique.
Il existe un risque de rétention urinaire chez lez sujets porteurs d'un adénome prostatique.
On décrit des cas d'augmentation de la tension intracranienne, des états d'excitation, de sédation,des cauchemars, des hallucinations voire des délires. A noter l'existence de convulsions lors de traitements au long cours.
L'effet indésirable le plus redouté dès la première prise est la dépression respiratoire ; elle existe sous forme modérée aux doses thérapeutiques, mais elle peut être sévère, voire mortelle en cas de surdosage (doses supérieures à 600 mg par jour chez l'adulte).
Lors d'utilisation répétée, on peut noter une accoutumance, dépendance tant physique que psychique ; des cas ont été décrits dès le deuxième ou troisième jour de traitement. Habituellement, cette dépendance s'installe lors de traitements à doses thérapeutiques au bout de une à deux semaines.
A l'arrêt de la prise médicamenteuse, on peut voir apparaitre un syndrome de sevrage
Prise en charge de ces effets secondaires, selon le tableau clinique: