Petit Renard | |
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Désignation | |
Nom latin | Vulpecula |
Génitif | Vulpeculae |
Abréviation | Vul |
Observation | |
Ascension droite | Entre 283,0° et 321,25° |
Déclinaison | Entre 19,17° et 29,0° |
Taille observable | 268 deg² (55e) |
Visibilité | Entre 90° N et 55° S |
Méridien | 10 septembre, 21h00 |
Étoiles | |
Brillantes (m≤3,0) | 0 |
À l’œil nu | 71 |
Bayer / Flamsteed | 34 |
Proches (d≤16 al) | 0 |
La plus brillante | α Vul (4,44) |
La plus proche | ? (? al) |
Objets | |
Objets de Messier | 1 (M27) |
Essaims météoritiques | ? |
Constellations limitrophes | Cygne Dauphin Flèche Hercule Lyre Pégase |
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Le Petit Renard est une constellation de l’hémisphère nord située au milieu du Triangle d’été, un astérisme constitué des étoiles Alpha Cygni (Deneb), Alpha Lyrae (Vega) et Alpha Aquilae (Altair). Cette constellation ne possède pas d’étoiles plus brillantes que la 4e magnitude.
La constellation du Petit Renard fut créée à la fin du XVIIe siècle par l’astronome polonais Johannes Hevelius sous le nom de « Vulpecula cum Anser », « le petit renard et l’oie ». L’oie qui était représentée dans la gueule du renard n’est plus présente officiellement mais a donné son nom à l’étoile α, « Anser ».
L’étoile la plus brillante de la constellation est Anser (α Vulpeculae), une géante rouge de magnitude 4,44, de type spectral M0III et située à 297 années-lumière.
Anser est une binaire optique pouvant être séparée avec une paire de jumelles.
8 Vulpeculae (magnitude apparente 5,82) est située à 0,12° d’Anser. Les deux étoiles sont distantes l’une de l’autre de 200 années lumière et leur alignement apparent n’est qu’une illusion d’optique.
En 1967, le premier pulsar, PSR B1919+21, fut découvert dans cette petite constellation par Antony Hewish et Jocelyn Bell alors qu’ils utilisaient un radiotélescope pour étudier la scintillation des quasars. Ils trouvèrent un signal très régulier, constitué de courtes impulsions de rayonnement se répétant après quelques secondes. L’origine terrestre du signal était exclue car le temps qu’il prenait pour réapparaître était un jour sidéral et pas un jour solaire. Cette anomalie fut finalement identifiée au signal émis par une étoile à neutrons en rotation rapide.
Voir au triangle d'été et au Cygne.
Deux remarquables objets du ciel profond se trouvent dans cette constellation :
La constellation héberge également les amas ouverts NGC 6823, NGC 6885 et NGC 6940.