Selon l'approche française, il s'agit d'un repli sur soi-même dû à un manque de confiance en soi. Il consiste à éviter les situations d’angoisse liées à la peur d’être jugé, se retrouvant sous forme de timidité, de sensibilité au rejet et à la critique, et d'anxiété.
D'après le classement DSM IV : Il s'agit d'un mode général d'inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d'hypersensibilité au jugement négatif d'autrui qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes :
Le diagnostic de phobie sociale a fait l'objet de passablement de controverses notamment autour de la question du rôle qu'ont tenu les pharmas dans sa constitution. Il reste un diagnostic à étudier sur le long terme quant à sa validité autre que pour la délivrance de psychotropes.
Une baisse de l'estime de soi est couramment engendrée par ce trouble, après des années elle peut engendrer une dépression. Si le trouble n'est pas résolu, cette boucle peut se reproduire. le risque de dépression majeure chez un phobique social est multiplié par trois.
Ordre de priorité de traitement :