Ces substances chimiques aujourd'hui prioritairement recherchées (on en dénombre aujourd’hui plus de 100 000 000 pollutions de bases, associées en de nombreuses préparations ou mélanges) destinées à protéger les végétaux contre les insectes, les champignons ou les « mauvaises herbes » peuvent pénétrer dans le sol et s'y accumuler pour atteindre les eaux souterraines, quand ils ne sont pas directement déversés dans les cours d’eau ou les eaux superficielles. Dans l'environnement certains de ces pesticides se transforment en molécules de dégradation ou en métabolites qui sont nombreux et parfois très difficile à détecter.
En France, pour remédier à la contamination préoccupante des eaux de surface ainsi que des eaux souterraines, le Gouvernement mène une politique globale d’intervention, comprenant, outre des aspects réglementaires et fiscaux, un programme national de réduction de ces pollutions lancé en concertation avec l’ensemble des partenaires, tant professionnels qu’associatifs. Le ministère chargé de l’écologie et du développement durable porte son effort sur une meilleure connaissance de l’impact des pesticides sur les milieux aquatiques ainsi que sur le développement des solutions préventives et curatives les plus adaptées.
Les principales conclusions des études réalisées à partir des informations disponibles par l’Institut français de l’environnement sont les suivantes :
Une première étape consiste à rassembler toutes les informations disponibles pour mieux caractériser les impacts des résidus de pesticides sur les organismes aquatiques (écotoxicité).
Utilisez des produits sanitaires écologiques, il en existe une gamme aussi complète que dans les supermarchés classiques. Vous les trouverez dans tous les magasins bios. Il faut aussi diminuer la pollution de l'eau faite par les usines et éviter de rejeter les déchets ménagers dans l'eau. A ce propos les industriels de l'EXERA soucieux de ce problème ont fait réaliser une étude sur des détecteurs de film d'hydrocarbure à la surface de l'eau par l'IRA afin de connaître les moyens de détection et leur fiabilité.
Le programme prévoit d’intensifier les travaux des groupes régionaux chargés de la lutte contre la pollution des eaux par les pesticides, sous l’autorité des préfets de région. Les mesures soutenues par l’État sont centrées sur des actions préventives développées sur des bassins versants prioritaires. Ces actions comprennent un diagnostic des causes de pollution par bassin, un plan d’actions comprenant de la formation et du conseil, des diagnostics des pollutions diffuses et ponctuelles au niveau des exploitations, la mise en place de zones tampons ainsi que des investissements collectifs limitant les transferts de pesticides vers les eaux. En outre, il a été décidé d’appliquer, dès le 1er janvier 2000, le principe pollueur-payeur aux pollutions diffuses d’origine agricole par la création d’une “pollutaxe” sur les produits phytosanitaires dans le cadre de la taxe générale sur les activités polluantes. Cette taxe est appliquée aux quantités de substances classées dangereuses entrant dans la composition des produits commercialisés. Le niveau de la taxe varie selon la toxicité et l’écotoxicité des substances. Les produits ne contenant pas de substances classées dangereuses ne sont pas taxés. L’objectif de cette taxe est double :
L’instauration de cette taxe a donné lieu à une large information des utilisateurs sur les dangers liés aux substances entrant dans la composition des produits phytosanitaires. L'eau prend plus de 60 % de la terre. Seulement 3 % est de l'eau douce, dont 2 % sont dans les régions polaires. Donc, seulement 1 % de l'eau est accessible.