Pont de la Concorde | |
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Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Ville | Paris |
Coordonnées | |
Franchit | la Seine |
Fonction | pont routier |
Type | Pont en arc |
Longueur | 153 m |
Largeur | 34 m |
Matériau | Pierre, béton armé |
Construction | 1787-1791, 1930-1932 |
Listes | |
Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever | |
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Le Pont de la Concorde est un pont de Paris qui franchit la Seine entre le quai des Tuileries (place de la Concorde) et le quai d'Orsay.
Il a porté les noms de pont Louis XVI, pont de la Révolution, pont de la Concorde, à nouveau pont Louis XVI pendant la Restauration (1814), et définitivement pont de la Concorde depuis 1830. Il est inscrit monument historique.
L'architecte Jean-Rodolphe Perronet, qui a créé en 1775 avec Daniel-Charles Trudaine l'École royale des ponts et chaussées (aujourd'hui École nationale des ponts et chaussées), est chargé en 1787 de la construction de ce pont en arc.
Ce pont était en projet depuis 1725, lors de la construction de la place Louis XV (aujourd'hui place de la Concorde), pour remplacer le bac qui assurait alors la traversée à cet endroit.
Assurant la construction en pleine tourmente révolutionnaire, il utilise pour la maçonnerie des pierres de taille provenant de la démolition de la Bastille, prise d'assaut le 14 juillet 1789.
La construction sera terminée en 1791.
En 1810, Napoléon Bonaparte y fit placer des statues en l'honneur de huit généraux morts au champ d'honneur pendant les campagnes du Premier Empire.
À la Restauration, on les remplaça par un ensemble de douze statues monumentales en marbre blanc de quatre grands ministres (Colbert, Richelieu, Suger, Sully), quatre militaires (Bayard, Condé, Du Guesclin, Turenne) et quatre marins (Duguay-Trouin, Duquesne, Suffren, Tourville). Mais cet ensemble est trop lourd pour le pont, et Louis-Philippe Ier fait enlever ces statues pour les transférer à Versailles.
La circulation y est très dense, et le pont a dû être élargi de chaque côté entre 1930 et 1932, pour atteindre le double de sa largeur initiale. Les ingénieurs Deval et Malet prennent soin néanmoins de conserver l'architecture néoclassique d'origine.
Il a été rénové une dernière fois en 1983.
De tous les ponts parisiens, il est celui qui supporte le trafic le plus intense (mis à part les ponts du boulevard périphérique).
Ce site est desservi par les stations de métro Assemblée nationale et Concorde.