Sa structure est très légère et floue. En 2007, il est essentiellement présent à l'Université de Paris II et dans une moindre mesure à Versailles, Lille, Toulon, Nantes, et Nice.
Bien qu'ils se déclarent indépendants de tout parti politique, les militants du RED sont amenés lors de leurs actions à se rapprocher de membres du Front national ou des mouvances nationalistes, identitaires ou catholiques traditionalistes. Selon le magazine Basta!, le RED regrouperait des « jeunes du Front national de la jeunesse, du Renouveau français, des royalistes ou des partisans de Philippe de Villiers ».
L'un des fondateurs et ancien porte-parole du RED, Romain Vincent, fut candidat Front national de la 9e circonscription du Val-de-Marne aux élections législatives de 2007. Sa campagne électorale avait par ailleurs mobilisé de nombreux militants du RED.
Le RED a lancé sa publication, Le Dissident, à l'occasion de la fête des Bleu-blanc-rouge du Front national en 2006. Marquée par une thématique NR, cette publication ne connut que deux numéros.
En 2005, fut également constituée l'association ALIAS (Association des loisirs intellectuels artistiques et sportifs), présidée par Marie-Céline Bruneaut (également membre du Bloc identitaire), dont les activités consistaient notamment en l'organisation de conférences thématiques ainsi que des entraînements de paint-ball.
À la suite d'une opération punitive menée le 16 mars 2007 contre le Lycée autogéré de Paris (XVe arrondissement), un professeur passé à tabac ayant des blessures sérieuses s'étant vu prescrire une interruption temporaire de travail (ITT), une enquête de la 3e division de police judiciaire de Paris a amené la convocation puis la mise en garde à vue le 22 mai 2007 de cinq membres du RED qui ont nié les faits.
Selon le quotidien Libération, les perquisitions qui se sont ensuivi ont permis de découvrir au domicile des inculpés « des armes de guerre factices, genre répliques de kalachnikovs, de véritables fusils et pistolets, des couteaux de combat et de chasse, des sabres japonais, une hache et une batte de base-ball ». Les cinq militants ont été mis en examen pour « violences en réunion avec arme ».
Le 27 mai 2007, le RED dément « toute implication dans les incidents ayant eu lieu aux abords du lycée autogéré de Paris ».
Le RED n'est pas reconnu comme représentatif par le Ministère de l'Enseignement supérieur.
Lors des élections au CROUS de Paris du 12 décembre 2006, le RED a obtenu 3,82 % (551 voix) des suffrages exprimés (3,67 % en 2004). Un premier scrutin, par la suite annulé compte tenu de son déroulement lors du mouvement contre le CPE qui a perturbé le fonctionnement normal des facultés, avait vu le RED dépasser les 8 % à Paris (8,03 %) et à Versailles (8,7 %).
Aux élections universitaires de 2008, le RED obtient en Aquitaine 6 % des suffrages et s'est vu attribuer jusqu'à 17 % des voix lors des élections du CROUS de Pau sur le site de l'UFR de Bayonne, et 45 % des voix chez les différents BTS le 3 avril 2008. Le RED a pourtant perdu son siège à l'UFR suite à la dissolution de sa section bayonnaise.
À Lille, le RED qui avait obtenu près de 4 % en 2006, atteint en 2008 5,18 % (avec un taux de participation de 7,90 %).
À la suite de différends internes, le mouvement s'autodissout en mars 2009.