Riaumont - Définition

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Institut de la Sainte-Croix de Riaumont

Cet ordre religieux scout est, selon la volonté de son fondateur, dans la lignée des ordres scouts qu'avait fondés le père Jacques Sevin : « Une vie religieuse dans l'esprit de scoutisme au service des jeunes » . Sa règle lui confère une double filiation, celle de l'Ordre de saint Benoît (les religieux sont des oblats bénédictins) et celle du scoutisme.
En 1971, les statuts sont approuvés par dom Jean Roy, abbé de Fontgombault et Mgr Jean Rupp, évêque de Monaco. Ce dernier avait été prieur général de la première fondation du père Sevin, l'ordre de la Sainte Croix de Jérusalem. En 1991, les constitutions sont approuvées définitivement par Jean-Paul II et l'évêque d'Arras. La bure et le scapulaire sont repris des bénédictins. Quant à l'habit de cérémonie, une cape blanche marquée d'une croix potencée rouge, il se réfère aux ordres militaires religieux. Le symbole principal en est la croix potencée, insigne des scouts de France et ayant pour origine la croix du royaume de Jérusalem.
Le Libre Journal de la France Courtoise le considère comme « le dernier ordre de chevalerie, l’ultime rempart de résistance spirituelle, morale et physique à l’aveulissement généralisé ».

Cette ordre religieux de droit pontifical se rattache au motu proprio Ecclesia Dei de 1988, et célèbre la liturgie selon le rite tridentin

L'affaire de 2001

En juin 2001, le suicide dans les murs de cette institution d'un jeune de 14 ans donne l'occasion à une inspection générale de l'établissement par les services de la préfecture d'Arras ainsi que les inspecteurs de l'Aide sociale à l'enfance délégués sur place qui mettent hors de cause la pédagogie de l'établissement.

« La Voix du Nord » avait pourtant publié, le 17 juin 2001, un article qui donnait un point de vue particulièrement critique. Il cite le témoignage d'un enfant qui décrit de mauvais traitements : « Une fois, avec des copains, […] on a dû sentir et laver les slips sales des autres, on nous a mis le nez dedans parce qu'on avait glissé dans la boue en jouant » et une ambiance particulière : « À Riaumont, c'est une ambiance militaire ». Ce point de vue est repris à sa manière par Charlie Hebdo. Serge de Beketch, défenseur de Riaumont, commente cette décision dans sa publication «Le Libre Journal de la France Courtoise » du 8 octobre 2003 « le torchon alter-mondialiste des amis (déloyaux) du pédomane Patrick Font s’emparait de la mort d’un scout de Riaumont pour diffamer les orphelins de Béthune (Patrick Besson) en termes (et graffitis) si orduriers qu’on ne peut les citer. Le Village d’Enfants s’est défendu devant la XVIIe Chambre. Il a été débouté. »

Le village de Riaumont publie alors un droit de réponse. Par ailleurs, une partie de la famille du jeune garçon a adressé une lettre visant à rétablir la vérité qu'elle estimait déformée par l'article en question. L'autre partie de la famille souhaitait le retrait de l'enfant du pensionnat. Selon l'ADFI (Association pour la défense de la famille et de l'individu), « ce n'est pas un établissement sectaire mais il se situe à la frange. » L'ADFI, qui est une association reconnue d'utilité publique, a rendu cette conclusion sans s'être rendue sur place.

Cette affaire ponctuelle, malgré l'écho médiatique dont elle a été l'objet, ne remet pas en cause le travail d'éducation comme le souligne le rapport des inspecteurs de l'Aide sociale à l'enfance dépêchés sur place après l'accident. Et toutes les enquêtes judiciaires menées sur ce suicide ont conclu que cela pouvait peut-être provenir d'un problème familial, mais sans aucun lien avec l'institution du Village d'Enfants Riaumont .

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