Santal de Nouvelle Calédonie | |||||||||
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Classification de Cronquist | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Sous-classe | Rosidae | ||||||||
Ordre | Santalales | ||||||||
Famille | Santalaceae | ||||||||
Genre | Santalum | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Santalum austrocaledonicum Vieill. , 1861 | |||||||||
Classification APG III | |||||||||
Clade | Angiospermes | ||||||||
Clade | Dicotylédones vraies | ||||||||
Clade | |||||||||
Ordre | Santalales | ||||||||
Famille | Santalaceae | ||||||||
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Le Santal néocalédonien (Santalum austrocaledonicum) est un arbre de Nouvelle-Calédonie et du Vanuatu.
C'est un petit arbre qui atteint une quinzaine de mètres de haut au maximum (mais en moyenne 10 m à l’état adulte).
Il s’agit d’un arbre hémiparasite, incapable d’absorber par lui-même les nutriments du sol. Ses racines se fixent par des suçoirs sur les racines des plantes environnantes et en prélèvent la sève. Les plantes parasitées ne sont pas spécifiques : sur la photo ci-dessus, il s’agit probablement des palmiers, mais même des graminées peuvent être parasitées. Ce parasitisme a, dans l’ensemble, peu de conséquences sur la croissance des plantes parasitées.
Trois variétés existent : S. austrocaledonicum var. austrocaledonicum Vieill., S. austrocaledonicum var. minutum Hallé et S. austrocaledonicum var. pilosum Hallé.
L’arbre à exploiter est déraciné et non coupé car la partie racinaire comporte elle aussi beaucoup d’huile. Il s’agit d’un travail collectif traditionnel chez les mélanésiens.
L'essence est extraite par distillation à l'eau. Les drèches sont récupérées pour être vendues (une deuxième distillation permet d'extraire encore de l'essence).
Le bois de feu pour l'alambic est généralement le faux-gaïac qui a été planté avec le santal et parasité par lui.
![]() Santal jeune | Hangar et alambic pour la distillation du bois | Bois de Faux-gaïac servant d'énergie pour l'Alambic |
La culture du santal concerne donc à la fois une plante hôte et l’arbre lui-même. Les meilleurs résultats ont été obtenus, en Nouvelle Calédonie, avec du faux gaïac (Acacia spirorbis) comme plante hôte. En raison de son parasitisme, le santal est peu sensible à la nature du sol (pourvu qu’il trouve une plante à parasiter).
Le semi est réalisé avec une graminée fournissant le premier hôte parasité au petit plant de santal. Au moment du repiquage, au bout de 6-12 mois, un plant de faux-gaïac est installé à proximité pour fournir un hôte définitif suffisamment dynamique et pérenne pour l'arbre parasite.
L'entretien consiste essentiellement à veiller à ce que l'arbre hôte ne gène pas le santal dans son développement.
L’arbre atteint sa maturité au bout d’une trentaine d’années environ.