L'intitulé complet du ministère concerné est « Ministère de la santé et de la prévention médicale », une appellation qui met en avant les actions prophylactiques.
Huitième ministre de la santé depuis 2000, le Dr. Safiatou Thiama succédé à Abdou Fall, également porte-parole du Parti démocratique sénégalais. l'actuel ministre de la santé est madame Madame Thérèse Coumba DIOP.
Pyramidal, le système de santé du Sénégal comporte trois niveaux.
Ce système fait néanmoins l'objet de nombreuses critiques, notamment en raison des exigences croissantes de rentabilité, mais aussi de la corruption que l'on observe ici comme dans d'autres domaines de la vie publique.
La prévalence des mutilations génitales féminines (MGF) au Sénégal serait de 18 à 20%. Selon cette même étude de 1990, les mutilations seraient peu répandues chez les Wolofs et les Sérères, mais plus fréquentes chez les Peuls, les Diolas, les Toucouleurs et les Mandingues.
Les chiffres cités ont probablement reculé dans l'intervalle, car de nombreuses actions ont été menées, comme cette manifestation à Niodior en 2000, lorsque des représentants de 26 villages du Sine-Saloum ont rédigé une déclaration commune pour lutter contre ces pratiques.
L'excision est le thème central du dernier long-métrage du cinéaste sénégalais Sembène Ousmane, Moolaadé (2003).
Selon des estimations de 2007, le taux de fécondité reste élevé avec une moyenne de 5 enfants par femme. Quant au taux de mortalité infantile, il est de 60,15 sur 1 000 enfants nés vivants.
Malgré le poids des traditions, avec le recul de l'âge du mariage, les naissances hors mariage sont de plus en plus fréquentes, notamment en milieu urbain.
Pour les femmes, le taux d'emploi de contraceptifs est de 12% sur la période 1997-2004.
L'avortement est illégal au Sénégal.
Selon le recensement de 1988, la population comptait 2% de handicapés, mais dans l'intervalle les critères ont changé et les chiffres de 2002 ne sont pas disponibles.
Le handicap est la principale cause d’exclusion sociale. Il marginalise les personnes victimes et les expose très souvent à la mendicité. Cependant des progrès ont déjà été accomplis dans l'intégration des handicapés, un festival international a été organisé et de nouvelles mesures sont à l'étude.
L'utilisation de mines pendant le conflit en Casamance a a fait plusieurs centaines de victimes, tuées ou mutilées. Des accidents surviennent encore, même si leur nombre a fortement décru (10 en 2005). Selon l'Observatoire des Mines, 93 des 3 446 villages de Casamance auraient été minés. En 1997 le Sénégal a ratifié la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel. Aujourd'hui le travail de déminage se poursuit.
Handicap International mène dans le pays des activités d'insertion socio-économique des personnes handicapées et de prévention du handicap.