Pour Sándor Ferenczi (1873 – 1933), l'un des premiers psychanalystes, ami de Lou Andreas-Salomé et de Sigmund Freud, le pont joue souvent un rôle remarquable dans les rêves, mais parfois difficile à interpréter quand aucun élément historique ne vient à l’esprit du patient pour ce pont. Pour lui, dans de nombreux cas, l’interprétation symbolique sexuelle suivante pouvait être donnée : le pont est le membre viril et en particulier celui du père.
Dans les cas étudiés le pont surplombe une étendue d’eau, vaste et dangereuse, d’où jaillit toute vie, où l’être humain désire retourner tout au long de son existence et où effectivement il retourne périodiquement une fois adulte. Les patients souffraient d’impuissance sexuelle. Sándor Ferenczi en déduit en 1921 que le pont leur permet d’échapper à cet océan féminin, qui les effraie.
Dans ses nouvelles conférences en 1932, Freud reprend l’interprétation de Ferenczi :