Syndicat national des cadres du secteur sanitaire et social - Définition

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Introduction

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Contexte général
Zone d’influence France  France
Fiche d’identité
Fondation 1951
Siège central 39 rue Victor Massé
75009 Paris
Président(e) Patrice Malleron
Secrétaire
général(e)
Serge Lavagna
Slogan Promouvoir et défendre les hommes et les compétences.
Site Internet Site Internet

Le Syndicat national des cadres du secteur sanitaire et social (SNC3S) est un syndicat dépendant de la Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC).

Historique

Le SNC3S est créé en 1951 et se compose essentiellement de :

  • directeurs
  • directeurs-Adjoints
  • chefs de Services
  • cadres Administratifs et de Gestion
  • psychologues
  • cadres Soignants…

En 1982, il participe à la fondation de la Fédération française santé, médecine, action sociale (FFASS) qui assure les négociations des conventions collectives et participe à la gestion des organismes paritaires de la branche. Le SNC3S adhère par cet intermédiaire à la CFE-CGC. Tous les secteurs y sont représentés - sanitaire, social, et médico-social - qu'ils soient public, privé à but non lucratif ou privé commercial.

Secrétaires Généraux

  • Alain Honore: 1982 - 1988
  • Marie-Claude Batteux: 1988 - 1994
  • Serge Lavagna: 1994 - élu en mars 2010, en cours de mandat

Présidents

  • Jean-Luc Joing: 1984 - 1988
  • Jean-Jacques Vauléon : 1988 - 1994
  • Eric Martin: 1994 - 2010
  • Patrice Malleron: 2010 - élu en mars 2010, en cours de mandat.

Actions

La représentation et la défense des intérêts collectifs des cadres du secteur sanitaire, social et médico-social. Des membres du SNC3S participent aux commissions paritaires de négociation des différentes conventions collectives, aux commissions liées à la formation professionnelle, au CNOSS, au CSTS, à l'ANESM….

La défense des intérêts individuels et l’aide aux adhérents. Le SNC3S développe une aide de proximité par le conseil, les nouveaux moyens de communication et la présence dans les régions pour défendre ses adhérents.

Trésoriers

  • Claude Maillard: 1982 - 1992
  • Khebira Daoud: 1992 - 2000
  • Marie-Claude Batteux: 2000 - 2010
  • Eric Martin: élu en mars 2010, en cours de mandat.

Le SNC3S et la syndicalisation des cadres

La loi d'août 2008 venant modifier le système de représentativité pose au SNC3S la question de la syndicalisation des cadres. Les mobiles qui motivent l'état dans la mise en place de cette réforme reposent essentiellement sur un contingentement d'"obstacles". Le droit qui s'imposait à tous tend à s'effacer devant les accords d'entreprises. La représentativité des confédérations, en étant liée aux résultats dans l'entreprise, répond à cette évolution. L’avenir des confédérations repose sur l'élaboration d'une nouvelle conception du dialogue social qui doit être d’une manière plus large la participation à la vie de l'entreprise, aux recherches d'orientations et à l'élaboration de décisions.

Les salariés attendent beaucoup du positionnement des cadres : moments de restructurations, de changements, négociations de modifications conventionnelles. Les cadres sont des acteurs essentiels au regard des instances gestionnaires des établissements et services. Le cadre dans sa position d'interface entre l'employeur et l'ensemble des salariés est attendu pour ce qu'il peut être : porteur des attentes de reconnaissance et de possibilités de participation. Toutefois, le système actuel de délégation tend à rendre de plus en plus de cadres non électeurs et non éligibles. De ce fait, ils peuvent se voir interdits d'exercer une activité syndicale et ainsi privés de représentation, comme les Directeurs d’Etablissement. La difficulté de la situation des cadres s’illustre à travers la pression des instances gestionnaires. En effet, il peuvent se trouver en situation de forte tension (cf. Bandes [bandes dessinées Stress éditées par la CFE-CGC – http://www.snc3s-cfecgc.fr/?-communiques-]), au motif qu'ils ne donnent pas satisfaction aux injonctions qui leur sont faites. De plus en plus, les cadres sont confrontés à des conflits dits éthiques, dans lesquels ils sont amenés à devoir agir en désaccord avec leurs convictions. Le conflit possible entre un cadre et son employeur est mal accepté, il ne peut être que le collaborateur de la stratégie de l'employeur. En tant que salariés, les cadres ont des droits qu'ils doivent pouvoir faire valoir eux-mêmes ou par l'intermédiaire de leurs représentants. Or le système de délégation rend leur représentation de plus en plus en restreinte. En second lieu, ils doivent assurer le respect des droits de l'ensemble des salariés. Dans nos secteurs, les cadres ont à se dégager de conceptions de pouvoir qui ne correspondent plus à la réalité du travail. Les équipes sont soumises et seront de plus en plus soumises à une double pression; celle de l'employeur et celle de l'usager. Une vision archaïque du syndicalisme voudrait maintenir la tension entre les employeurs et les salariés dans le cadre d'affrontements qui ne pourraient, à terme que se solder par la disparition de l'un des deux protagonistes. Cette vision n'intervient que par le déni de la conflictualité et l'absence de travail pour l'équilibre du rapport de force. C'est donc à un changement de fonction de ce qu'étaient les institutions qu'il faut procéder à travers un dialogue effectivement social. Alors que la syndicalisation des cadres est généralement considérée comme une antinomie, il s'impose d'en affirmer et d'en pratiquer l'expression inverse. Elle est une évidence et une nécessité en prise directe avec l'évolution de la relation avec l'usager qui est avant tout, un citoyen.

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