Le SNALC-CSEN revendique aujourd'hui 14 000 adhérents.
Il a recueilli tous corps confondus 16.569 voix lors des élections professionnelles du 6 décembre 1993, 17.579 suffrages lors du scrutin du 12 décembre 1996, puis 19.234 les 7 et 16 décembre 1999, soit un gain de 1.655 bulletins. Le 3 décembre 2002, le SNALC rassemble alors sur son nom 20.481 voix (7,86%).
Lors des élections professionnelles du 6 décembre 2005, il a obtenu 7,65% (19.657 voix), soit un recul de 0,21%. Il a néanmoins conservé ses 6 commissaires paritaires nationaux : 2 professeurs de chaire supérieure, 2 professeurs agrégés, 2 professeurs certifiés, et accru son nombre de commissaires paritaires académiques ou territoriaux (titulaires ou suppléants) qui sont désormais 252 au lieu de 226.
Au scrutin du 2 décembre 2008, le SNALC obtient 20.669 voix (7,95%) soit une progression, de 976 suffrages. Il perd cependant un siège de commissaire paritaire national pour les professeurs de chaire supérieure.
Le SNALC-CSEN participe aux organismes consultatifs, notamment au Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) et au Comité Technique Paritaire Ministériel (CTPM). Il siège en outre au C.L.E.M.I. (Comité de Liaison entre l'Education et les Moyens d'Information), à l'Observatoire de la Sécurité, dans les Commissions Professionnelles et Interprofessionnelles Consultatives, au Conseil d'Administration de l'ONISEP (Office National d’Information sur les Enseignements et les Professions). Enfin, il est présent en Commission Interprofessionnelle Consultative (CIC) et dans toutes les Commissions Consultatives Professionnelles (CPC).
Le SNALC-CSEN est organisé en sections d'établissement (S1), sections départementales (S2), sections académiques (S3) et direction nationale (S4). Chacun des niveaux est chargé des relations avec les autorités correspondantes: chefs d'établissement, inspecteurs d'académie, recteurs d'académie, ministre de l'Education nationale.
Le Bureau National est qui est élu en Congrès National pour trois ans au scrutin secret comprend vingt et une personnes : un président (Bernard Kuntz), trois vice-présidents (Michèle Houel,Claire Mazeron et Albert-Jean Mougin), un administrateur général, des secrétaires nationaux et de simples membres. Les instances nationales du SNALC-CSEN siègent à Paris : 4, rue de Trévise, dans le 9ème arrondissement. Le syndicat édite La Quinzaine Universitaire dont le premier numéro remonte à septembre 1919.
Le SNALC et la CSEN ne reçoivent aucune subvention d’Etat. La seule aide que les pouvoirs publics accordent au SNALC consiste en heures de décharges dont le nombre est calculé, comme pour ses concurrents, en fonction de ses résultats aux élections professionnelles.
Depuis sa création, le SNALC-CSEN est attaché à un enseignement public de qualité, fondé sur la transmission des connaissances, dans le respect des disciplines, avec des programmes et des horaires nationaux, des examens anonymes afin de donner aux jeunes générations une meilleure compréhension du monde et par là même, une plus grande maîtrise de leur avenir (les méthodes ne peuvent se substituer aux contenus).
Le SNALC-CSEN est favorable à la laïcité de l'Ecole, à sa neutralité politique, à son indépendance à l'égard de tous les pouvoirs afin que les adolescents puissent développer un esprit critique et une réflexion personnelle.
Il souhaite réhabiliter les notions d'effort et de mérite sans lesquelles aucune promotion sociale n'est possible (fin du passage automatique des élèves dans la classe supérieure).
Il est favorable à la création de parcours scolaires diversifiés à la mesure de la variété des goûts, des projets et des aptitudes des élèves (suppression du collège unique).
Il défend la liberté pédagogique, la revalorisation du métier d'enseignant, le respect des biens et des personnes dans tous les établissements scolaires.
Il est attaché enfin au pluralisme syndical.